vendredi 10 mars 2017

Ewa de Matthieu BIASOTTO









Matthieu BIASOTTO

Ewa










4ème de couverture : 
Elle s'appelle Ewa. Elle est particulière. Elle ne doit jamais se regarder dans un miroir. Jamais. Son don étrange est une malédiction qu'elle ne maîtrise pas. Son passé est difficile à porter. Il lui est impossible de partager son secret. Elle ne peut faire confiance à personne. Enfermée «pour son bien» à Miedzeska, dans une pension pour filles au cœur de la Pologne, Ewa survit entre humiliations et sévices. Elle serre les dents en rêvant d'évasion, mais personne ne s'échappe de cet internat. Alors pourquoi des filles disparaissent-elles sans laisser de traces ? Que deviennent-elles ? Et surtout, qui sera la prochaine ? Ewa ne doit jamais céder à l'appel des miroirs, elle le sait. Elle a juré. Et si la vérité se cachait dans son reflet ?




Je vois Matthieu Biasotto sur les réseaux sociaux depuis quelque temps déjà, alors quand l'occasion de le lire s'est présentée j'ai sauté le pas avec beaucoup de curiosité.

Ewa est une jeune polonaise, placée en pension suite à la mort de ses parents.
Son oncle, qui est à présent sa seule famille, demande à la directrice du domaine de faire disparaître tous les miroirs, Ewa ne doit jamais se regarder dedans...


Les premières pages semblent irréelles, je me suis demandée ce qu'il se passait, j'aurais eu envie d'arrêter la scène et les agissements de cet homme qui semblent flous.
J'aime beaucoup l'ambiance stricte et oppressante de ce pensionnat pour jeunes filles, il est digne d'une prison d'un autre temps avec des punitions qui ressemblent à de vraies tortures physiques et psychologiques.
C'est à vous glacer l'échine, c'est le cas de le dire, le choix de la Pologne comme milieu y contribue aussi.

Je suis soufflée par la beauté de certaines phrases, l'auteur vient de me réconcilier avec l'auto-édition.
Je dois l'avouer j'évite (sauf si je connais déjà) ce style de parution depuis que je suis tombée sur du très mauvais.
La raison est toute simple je suis très à cheval sur la qualité littéraire, je pense être assez intransigeante, mais on m'excusera j'ai tellement lu et défendu l'auto-édition, jusqu'à la boulette de trop.
Donc je dis merci à Matthieu Biasotto, oui merci c'était tellement bon, je me suis franchement posée la question pourquoi ce choix et j'ai eu la réponse en fin de roman.
Elle est respectable, mais je reste persuadée que ce n'est pas si mal de se faire dorloter par une maison d'édition et vu le talent découvert je conseille de tabler très haut si l'envie vient un jour.


Ewa a réussi à me couper le souffle, les scènes où le sang coule sont stupéfiantes, c'est bien dosé donc supportable sans aucun doute.
J'ai fondu de plaisir devant une telle lecture, quelle maîtrise.

Cette malédiction familiale avec les miroirs laisse entrevoir une aura de style fantastique, elle est tellement diluée dans le réel qu'il me semble l'avoir à peine ressentie.
Quand c'est bien fait, tout peut passer.

Pour un roman noir, on peut dire que c'est noir, délectable comme il le faut.
Matthieu Biasotto est un auteur à suivre c'est évident.






Je suis un auteur indépendant, j’ai fait le choix d’être libre. Mon écriture est accessible, parfois poétique. Ma plume peut être dure, j’assume. Je vis de mes choix. J’écris pour être lu, pour me mettre à nu. J’écris pour être Moi. J’aime m’essayer à des genres différents. J’écris tout simplement pour me faire plaisir. J’adore travailler la tension. La vitesse. Le souci du détail. J’éprouve un plaisir étrange à échafauder de nouvelles histoires. Je jubile à l’idée de manipuler l’esprit, au moins un peu. Pour moi, la plume est un moyen de m’ouvrir et de me connecter au monde. D’entrer dans les vies, dans les foyers, dans les discussions et dans les cœurs tout en repoussant les limites de mon imaginaire. Il n’y pas de plus beau métier.

Bienvenue chez moi : http://www.matthieubiasotto.com

2 commentaires:

  1. Wouah Loley... quel retour... tu as réussi à me filer les larmes aux yeux... tant sur Ewa et sa qualité, que sur Matthieu et son exigence, d'abord envers lui... mais aussi pour le plaisir de ses lecteurs.

    RépondreSupprimer