lundi 29 février 2016

Hansker de Fabien VERMOT-GAUCHY







Fabien 
VERMOT-GAUCHY

Hansker











4ème de couverture :
Il fut dans le soleil. La falaise existait bien, abrupte. Face au vide, il chuchota... … jusqu'à perdre pied. Disparition d'un écrivain culte, immensité sauvage des Pyrénées Orientales... le détective Lucas Sieffert fait son entrée littéraire d'une manière aussi efficace que mystérieuse.




Le style de l'auteur est intrigant, je suis restée avec cette sensation tout au long de ma lecture, c'est peu commun, ça rend une ambiance à l'empreinte un peu rétro.

Pauline Hansker, veuve depuis peu cherche à éclaircir les raisons du suicide de son mari, écrivain célèbre.
Disons surtout qu'avec l'éditeur ils souhaitent vivement retrouver les notes et le manuscrit sur lesquels le défunt travaillait.
Ce dernier reste introuvable dans les effets personnels que la police a rendu, Pauline embauche Lucas Sieffert, un enquêteur.
Ce dernier quitte Paris pour le sud, retracer les derniers instants d'un homme blessé par l'infidélité de son épouse.

Il est relaté la souffrance d'un homme déjà torturé, des démons plein la tête, un esprit décharné accouplés à une déchéance physique.
J'ai longtemps cherché à comprendre le personnage de Hansker, ce que l'on apprend est assez déstabilisant voire insoupçonnable à la base.
Bien que l'on se doute légèrement qu'un auteur se retranchant seul dans un lieu inconnu va apporter un côté mystique, le lecteur est finalement loin du compte.

Luc est également un personnage intéressant, il va avancer son enquête pas à pas, en compagnie du lecteur, faire des rencontres plus où moins agréables, parfois dangereuses.
Les indices de départ sont pourtant minces mais notre enquêteur réussi à étoffer les investigations, on assiste à une vraie enquête à la Conan Doyle.

Il est assez difficile sur ce coup de décrire parfaitement l'ambiance, le mieux est de vous en rendre compte vous-même.




Né à Dole, dans le Jura, Fabien Vermot-Gauchy vit aujourd'hui à Paris et travaille dans l'édition musicale. Passionné de littérature et de cinéma, ancien chanteur du groupe rock Body Snatchers, il a écrit des chansons pour les groupes Wild et Alien Poe ainsi que des scénarii de bandes-dessinées pour l'illustrateur Régis Parenteau-Denoël, avant de donner vie, via ce premier roman, au détective Lucas Sieffert.




dimanche 21 février 2016

Rural noir de Benoît MINVILLE







Benoît MINVILLE

Rural noir













4ème de couverture :
Ados, Romain, Vlad, Julie et Christophe étaient inséparables, ils foulaient leur cambrousse dans l'insouciance. 
Tout a changé cet été-là. Un drame, la fin de l'innocence. 
Après dix ans d'absence, Romain revient dans sa Nièvre désertée, chamboulée par la crise, et découvre les différents chemins empruntés par ses amis. 
Oscillant entre souvenirs de jeunesse tendres ou douloureux et plongée nerveuse dans une réalité sombre, Rural noir est la peinture d'une certaine campagne française. Un roman noir à la fois cruel et violent, mais aussi tendre et lumineux ; évoquant la culpabilité, l'amitié et la famille. 
Dans la tradition du country noir américain, territoirs ruraux et laissés-pour-compte côtoient ceux dont on parle peu au milieu d'une nature «préservée» – ou en friche.




Benoît Minville a parfaitement reconstitué une bande de potes, mi-ado, mi-enfant.
Les chamailleries sont réussies et vont assurément vous arracher un sourire, c'est bien balancé, elles rendent le tout crédible, on peut presque sentir la puissance de cette amitié.

Trois jeunes garçons et une fille traînent leurs pénates ensemble, ils font les 400 coups comme on peut le faire pendant les longs mois de liberté que laissent les vacances d'été.
A l'entrée de leur vie d'adulte ou presque, Romain et Christophe, les deux frères de la bande, perdent leurs parents dans un tragique accident.
Romain décide de claquer la porte et prend la fuite, laissant derrière lui un frère mineur...
Quand il choisit de réapparaître dix ans plus tard, la joie des retrouvailles est là mais derrière surgissent les ombres des non dits et de la rancœur.
Il va très vite revoir les autres membres du petit gang de l'époque, seulement Vlad va être retrouvé littéralement lynché.
Ses amis vont chercher coûte que coûte le ou les responsables et cela va se passer dans la douleur.


La campagne, cette vie rurale qui peut dans les pires des cas se transformer en parcours chaotique, il suffit de se trouver dans un désert économique.
A Nevers la vie est assez précaire, des villages de plus en plus vides de commerce, vide de tout, il devient difficile d'y subsister pourtant "le gang" a décidé de rester.

Le lecteur sent très vite qu'il s'est passé quelque chose, qu'on ne lui dit pas tout, qu'il est placé au même titre que Romain.
L'ambiance est lourde, l'air difficilement respirable et je ne parle même pas de la curiosité éprouvée, bien mise à mal.
Une alternance entre le passé et  le présent propose une prise de connaissance intéressante des personnes et de leur lien.
L'adolescence du gang adouci parfois la noirceur ambiante, à d'autres moments il ne vaut mieux pas se fier aux apparences elles sont trompeuses...

Le personnage de Vlad est assez fascinant, c'était le plus tête brûlée de tous à l'époque et il n'a semble-t-il pas grandi, il a continué les conneries mais à un niveau supérieur.

N'ayant jamais lu l'auteur, j'étais particulièrement curieuse de voir ce que j'allais trouver entre les pages de "Rural noir".
D'entrée je me suis sentie bien, on ressent l'aisance d'écriture, concernant l'histoire elle est aussi prenante qu'entraînante.
De plus il y a un vrai talent de conteur, cette guerre des gangs et des cultures est une réussite.
L'accent est mis sur l'amitié, les valeurs fondamentales, la nostalgie, le regret, les souvenirs, l'insouciance...
Je me suis faîte cartonner par la fin, une fin qui laisse la bouche pâteuse comme après une cuite, j'ai pu sentir mon estomac se serrer, ma gorge se nouer...
Je crois que c'est assez clair, c'est une très belle découverte, foncez !!!




Benoit Minville est libraire à la Fnac - La Défense.
"Je suis sa fille" (2013) est son premier roman.
page Facebook:
https://www.facebook.com/MinvilleBenoit?ref=stream

Benoit Minville est né en 1978 à Paris et vit à Sartrouville (Yvelines). Il doit à sa mère libraire de lui avoir inoculé le doux virus : il est entré en librairie pour un été et y est toujours, treize ans plus tard. 


mardi 16 février 2016

Migrants Express de Michel VIGNERON







Michel VIGNERON

Migrants Express












4ème de couverture : 
Calais.
Patrice Orca , surnommé « Dirty Orca », est un flic adepte des solutions radicales lorsqu’il s’agit de stopper des criminels.
Mais un jour de permanence il est confronté à un infanticide sanglant : une jeune afghane en situation irrégulière a massacré, près du port de voyageurs de Calais, l’enfant qu’elle vient de mettre au monde.
Tout le monde le considère sans importance. Mais pour orca, il en va autrement. Il va plonger dans l’enfer des jungles et les zones de non-droit, et y découvrir des prédateurs prêts à tout pour s’enrichir au détriment de ceux qui rêvent d’un ailleurs.
Ce livre est déjà paru en 2012 sous le titre « Calais Jungle ». Épuisé, introuvable, il nous semblait indispensable, qu’il ait une seconde vie. Michel Vigneron l’a réactualisé pour l’offrir de nouveau à ses lecteurs.






J'ai vraiment aimé le sujet, je pense pouvoir dire qu'il est inédit, je n'ai encore jamais vu passer de polar sur les migrants, ça doit exister bien sûr mais voilà un sujet judicieux.
J'ai même envie de rajouter aussi judicieux que bien traité, maîtrisé, oui je ressors de ma lecture avec un vrai enthousiasme.
Ça claque, c'est sec et direct et haut en couleur, il y a une belle dose d'humour plus ou moins noir.

Patrice Orca est assez mal vu par ses collègues flics et sa hiérarchie.
Il est considéré comme un sensible de la gâchette, à tord ou à  raison mais il est vrai qu'il n'a aucuns scrupules à user de son gun contre des pourris.
Après plusieurs épisodes du genre, il doit se rendre sur une scène dramatique, une jeune maman ayant fondu un plomb, a battu son nouveau né à mort.
Situation aussi horrible que surprenante, reste pour le flic à comprendre pourquoi et comment peut-on atteindre de telles extrémités.
La sanction ne tarde pas à tomber pour celui que l'on surnomme Dirty Orca, il est écarté de l'affaire, encore capable de tuer la mère infanticide d'après les autorités supérieures.
Il va pourtant réussir à contourner les règles et retracer la vie de cette jeune immigrée afghane. 

On sent de suite qu'on va passer un bon moment, quant à la détente et bien j'attraperais un livre pour enfant une autre fois.
La qualité littéraire est bien présente, parsemée comme je l'ai dit plus haut d'une touche d'humour et de répliques bien envoyées.
Un mélange homogène et fortement appréciable.

Le titre est plus qu'explicite, vous comprenez vite que le sujet va aboutir sur les migrants, ça se passe à Calais, lieu de passage obligé pour filer en Grande Bretagne.
On va affronter la misère, l'insalubrité et la peur dans laquelle vivent ces ressortissants étrangers.
Fuir la guerre est sûrement le pire des cauchemars pour l'être humain mais arriver sur une terre inconnue, hostile, sans rien doit en être un autre.

Le racisme est bien évidemment évoqué et m’immiscer dans cet univers qu'est "la jungle Calaisienne" m'a parue vraiment intéressant.
L'auteur évoque les faits, les dénonce avec une impartialité à toute épreuve, exercice délicat quand on connait sa fonction au sein de la police et c'est sûrement pas tout rose tous les jours.
Je suis loin du Nord et je ne vois que ce que les médias veulent bien diffuser aux informations, c'est un sujet dur, déroutant et révoltant mais qu'il ne faut pas censurer au contraire.
J'ai parfois été émue par le retour en arrière sur la vie de la jeune afghane, une jeune femme trompée par sa famille selon des coutumes et des croyances d'un autre temps, échappant à la lapidation dans son pays, elle se retrouve dans une situation peu enviable alors qu'elle se serait crue sauvée...

Rien à redire sur l'avancée de l'enquête et l'action de ce roman si ce n'est que j'ai énormément aimé, je le recommande fortement, traduisant un sujet d'actualité il n'est pas inutile de s'informer en se faisant par la même occasion un excellent polar.






Né en 1970 à Calais, Michel Vigneron habite désormais en Guyane où il dirige une équipe de 80 policiers. Entré dans la Police nationale en 1995 comme gardien de la paix, il exerce dans le Xe arrondissement de Paris de 1996 à 2000. De cette date à fin 2001, il travaille à la Police aux frontières de Calais, dans la Brigade mobile de Recherche départementale où il faisait la chasse aux réseaux de passeurs et de trafic des êtres humains.
Après avoir réussi le concours de lieutenant et un an et demi de formation, il est affecté au commissariat de Boulogne-sur-Mer comme chef de secteur pendant deux ans. Il décide alors de travailler de nuit et gère toute l’activité judiciaire, ainsi qu’une quarantaine de gardiens.

En Novembre 2012 il publie "Harpicide" premier polar d'une série ayant pour héros Luc Mandoline dit"L'Embaumeur", le livre sera préfacé par Franck Thilliez. 






vendredi 12 février 2016

Voraces de G.K TORRENCE








G.K TORRENCE

Voraces


Editeur numérique






Résumé : 
Une soirée libertine où la chair régale les amateurs de plaisirs gustatifs, sauf que…
Elle s’extirpe du coupé sport avec grâce. La jeune trentenaire a sorti le grand jeu pour cette soirée si particulière. Sa longue robe noire fendue sur les jambes et ouverte dans le dos met en valeur sa silhouette. Le décolleté laisse deviner qu’elle ne porte pas de soutien-gorge, ses petits seins en forme de poire en totale liberté. La froide morsure de la nuit fait durcir ses tétons, à moins que cela ne soit l’excitation. Elle glisse nerveusement une main sous le vêtement pour réajuster son bas auto-fixe.
Un homme, obèse réplique imparfaite du majordome Nestor dans Tintin, vient à sa rencontre.
G.K. Torrence possède un don évident pour brosser l’atmosphère sulfureuse régnant dans un lieu de débauche extrême. Au cas présent, le terme « dévorer » ne s’applique pas à un regard insistant. La chèvre en cette occurrence saura-t-elle vaincre les loups ?
VoracesG. K. Torrence, nouvelle, collection Culissime, 1.49 €
EAN 9791023404791


De la littérature érotique et pourquoi pas, et si en plus on y ajoute du noir, allons-y, je n'oserais pas parler de polar, pourtant ...

Aïcha sa rend dans une villa splendide, une soirée "Voraces" se prépare, il s'agit de s'adonner au sexe et à ses dérives comme le bondage entre autre.
Le but est en effet assez difficile à comprendre pour le commun des mortels, il convient de mêler douleur et plaisir.

Les descriptions  sont précises et pourtant discrètes, ça coule tout seul, il est agréable d'imaginer les lieux.
C'est réussi de a à z et la fin est excellente.

Difficile exercice que de vous parler d'une nouvelle sans trop en dire alors je vous la fais courte.
Et si cette fois il y avait en plus de la semence masculine et de la sueur, du sang et des flingues.
Vous ne comprenez rien à ce que je raconte et bien c'est pas plus mal, le lien est dessous et c'est à vous de jouer.
Quelle soirée, G.K Torrence possède l'art et la manière de faire grimper la température.






G.K. Torrence est un pseudo derrière lequel se cache un auteur/blogueur évoluant dans le milieu du roman noir et qui se lance désormais dans la littérature érotique. Une manière de toujours faire frissonner le lecteur… mais cette fois… de plaisir.





jeudi 11 février 2016

Serre-moi fort de Claire FAVAN










Claire FAVAN

Serre-moi fort



Sortie le 11 février 2016











4ème de couverture : 
Méfiez-vous de qui vous tend les bras...
« Serre-moi fort. » Cela pourrait être un appel au secours désespéré.
Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité.
Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la découverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psycho logique d'une rare violence...

« Monstrueusement magistral, horriblement bon ! » Bruno Lamarque, Librairie de la Renaissance, Toulouse.
« Intime, violente, déroutante, l'intrigue de Claire Favan s'enroule autour du lecteur tel un serpent. » Olivier Norek, auteur de Code 93et de Territoires.
« Une des grandes du polar français ! » Gérard Collard, librairie La Griffe noire, Saint-Maur.




C'est tellement bon de se repaître d'un nouvel écrit de Claire Favan, j'en ronronne d'aise, ça sent la noirceur et accessoirement la pourriture.
Pour moi ce fût parfait, une vraie sensation de bien être et de confort grâce à sa fluide écriture.
Quand je parle de bien être, il est évident que j'ai eu mon contentement de frissons et de cheveux arrachés. 
Oui parce que c'était limite mais c'est plus que positif dans le sens où "Serre-moi fort" est un livre vivant, j'ai ressenti ce qu'il se trame entre les pages, si j'avais pu hurler de rage je l'aurais fait...

Nick assiste impuissant à la déchéance de ses parents, suite à la disparition de sa sœur Lana.
Désespoir, dépression, alcoolisme, ils vont toucher le fond.
Le jeune garçon va devoir avancer seul, tout porter sur ses épaules mais aussi penser à organiser son avenir.
Il sera bien difficile de construire sa vie dans l'ombre de la parfaite Lana...
Quand deux ans après ses parents refont surface, Nick est forcé d'assister à toutes les réunions de l'association de victimes à laquelle ces derniers ont adhéré.
Il va devoir faire face à une mère plus qu’exigeante et étouffante.
Adam gère sa vie tant bien que mal, le décès récent de sa femme, la douleur des enfants, ses absences volontaires ou non mais chronophage.
Son travail lui prend énormément de temps, comme nombre de flics, d'ailleurs il doit redoubler d'énergie avec l'ouverture d'une enquête sur des jeunes filles disparues.

Je m'a suffit de quelques pages pour être prise dans le tourbillon de l'histoire, pour y rentrer et trouver ma place d'observatrice impuissante, oui impuissante c'est bien le mot qui convient.

La psychologie est grandement creusée, la douleur des familles victimes, le manque, l'absence et l'infime espoir de retrouver l'enfant disparu est évoqué avec minutie et recherche.
Quel monstre ignoble a bien pu être créé pour nous faire frissonner d'horreur, un prédateur, une bête noire capable de prendre des vies avec violence.
Je me suis imprégnée des personnages, de familles entières, je suis rentrée dans leur vie et j'ai pris the claque.
Les événements vont prendre une tournure aussi dure et inconcevable que surprenante et dieu sait que j'aime me faire surprendre même si forcément c'est au détriment des personnages.

Le lecteur va suivre le sens de la visite prévue, c'est tellement bien introduit que ça en est bluffant.
Si on y réfléchit c'est machiavélique mais tellement jouissif, la découpe du roman est pertinente, les différentes parties sont épousées avec une gourmandise sadique.

Chers lecteurs je vous conseille vivement, si ce n'est déjà fait, d'aller à la rencontre de cette pro du thriller, vous tomberez inévitablement sous le charme et repartirez avec un immense sourire.
Sous le talent se cache un humour à vous booster pour les six prochains mois.
En un mot passionnant, je me suis passionnée pour ce récit et non je n'exagère en rien, j'ai aimé chacun de ses livres.
Avec ce dernier thriller, Claire Favan tape très fort du poing sur la table, elle est là, parmi les meilleurs auteurs du genre et le montre!!





Née à Paris en 1976, Claire Favan travaille dans la finance et écrit sur son temps libre. Son premier thriller, Le Tueur intime, a reçu le Prix VSD du Polar 2010, le Prix Sang pour Sang Polar en 2011 et la Plume d'or 2014 catégorie nouvelle plume sur le site Plume Libre. Son second volet, Le Tueur de l'ombre, clôt ce diptyque désormais culte centré sur le tueur en série Will Edwards. Elle a également participé aux recueils de nouvelles du Collectif des auteurs du noir : Santé !,Les Aventures du concierge masqué et Irradié. Après les succès remarqués d'Apnée noire et de Miettes de sang, Claire Favan nous revient avec un thriller d'une noirceur absolue : Serre-moi fort.





Le bonheur ça ressemble fortement à ça, 
un extrait de ma chronique sur le salon du livre à Paris
- mars 2016.






lundi 8 février 2016

Stan Kurtz Série B, volume 4 de Marc FALVO







Marc FALVO

Stan Kurtz :
Série B
Volume 4/6












4ème de couverture :
Série B - Épisode 4/6, par Stan Kurtz :
La taule, vous connaissez ?
Moi non plus, avant que le devoir ne m’appelle derrière les barreaux d’une foutue forteresse, à la recherche d’un mystérieux taulard, et qu’un destin facétieux plonge votre cher Kurtz dans l’embarras. Qui a dit « comme d’habitude » ?
Entre des prisonniers patibulaires, des matons peu conciliants, un dirlo sadique et une overdose d’adjectifs, va falloir la jouer serrée, pas seulement au niveau des fesses. Ça va cogner mes loulous !
L’aventure, la grande, c’est maintenant, et c’est ici... après votre passage en caisse quand même. Prêts pour la balade ?


Un énorme sourire traverse mon visage en attrapant ma prochaine lecture, vous l'aurez compris c'est un tome 4 et je me demande ce que le pauvre Stan va bien encore inventer comme boulettes.

Stan se retrouve dans une situation pas croyable et oui toujours, il va être placé en détention dans la prison de Clarence.
Sa mission est d'approcher un détenu, de s'évader avec lui et de le suivre jusqu'à la cache de sa soeur.
Il va être livré à lui-même et ça ne va pas être de la tarte.
Cette intrusion est extrêmement mal perçue par le directeur de la prison et celui-ci ne va pas lui simplifier la tâche.
Comment notre personnage principal va-t-il bien pouvoir se sortir de cette galère... ça sent l'sapin cette affaire.

J'ai retrouvé le pote Stan, toujours aussi désolant, enfin je veux dire marrant.
Je ne vous le présente plus, il fait parti de la famille ou tout comme, cette fois il lâche le chapeau et le pardessus de privé pour réaliser une mission pour les flics.
Et quelle mission !! En même temps il n'a pas trop le choix...
Des situations folles à s'y casser les dents et parfois un petit coup de bol qui va lui sauver la peau.

J'ai encore rigolé comme une dinde tout le long, ce que j'ai pu aimer Stan quand il se décrit, j'ai pouffé de rire, ah les homme et leur égo surdimensionné, pardon messieurs mais la perche est tendue.
 Si on l'écoute c'est un beau gosse trentenaire, ayant pris un peu de poids dernièrement et perdant quelques cheveux.
Pouah, pouah, pouah, il est gentil mais niveau beaugosse attitude et hygiène de vie il est loin du compte le pauvre.
Par contre il va clairement en baver, c'est pas vraiment le club Med all exclusive et tout ne va pas se passer aussi facilement que prévu.
Toi qui lis ma chronique j'espère t'avoir donné envie de te lancer dans les aventures de Stan Kurtz, (je fais comme lui je m'adresse au lecteur, c'est sympa je dois dire on y prend goût) tu trouveras mes avis sur tous les tomes, ci dessous.

C'est plus que clair, j'ai eu un gros coup de cœur pour cette série, qui est humoristique et envoie du paté quand il faut.
Je sens l'angoisse monter, plus que deux livres et la série se termine, non mais sérieux comment je vais faire, c'est que j'ai pris mes petites habitudes avec Stan chaque mois.
Je préviens l'auteur, j'exige un tome 7 rien que pour moi, après tout ce n'est pas moi qui ai créé l'addiction.
(Je ne peux pas tirer la langue mais le cœur y est)




Né en 1984, vivant à Lille (59), Marc Falvo a d'abord écrit pour le théâtre (Les Fauves, Redrum...) avant de publier, aux éditions du Rifle, deux premiers romans remarquables:
Un os à ronger et L'origine du blues. Suivront alors, chez Fleur Sauvage, le thriller atmosphérique Le Cri, et l'audacieuse série des Stan Kurtz..

dimanche 7 février 2016

Caroline et ses amis mènent l'enquête de Pierre PROBST






Pierre PROBST

Caroline et ses amis
mènent l'enquête














Résumé : 
Incroyable mais vrai ! Pouf, le petit chat blanc, a disparu ! Caroline et ses amis s'inquiètent et partent à sa recherche... Mais quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils croisent dans la ville plein de chats blancs portant chacun un noeud papillon...



Louisa presque 6 ans, petite chroniqueuse en herbe ayant sa propre page sur la blogo "Le shoot de Louisa", a décidé de vous parler d'un des petits albums Hachette.
Nous avons eu un véritable coup de cœur commun pour cette édition de Caroline et ses petits camarades, c'est un véritable plaisir à chaque lecture, sans oublier les petits jeux ludiques à la fin du livre.


Pouf, le chat blanc avec un nœud papillon bleu avait disparu, Caroline et les animaux le cherchent partout.
Ils ont cru qu'ils avaient retrouvé Pouf mais c'était pas lui, ils ont vu des traces de pattes et les ont suivies...

- Quel est le personnage que tu préfères le plus ?
Pouf et Noiraud, les deux chats et Youpi, il est trop rigolo et parce qu'on a la même chienne à la maison, c'est un cocker anglais.
J'aime les chiens et les chats.

Mon moment préféré c'est quand Caroline dit à Youpi : "Gros bêta, sur le manège, tu ne peux pas rattraper le cheval si tu es dans la voiture ça va au même rythme.
Les animaux de Caroline, ils font que des bêtises et ça me fait trop rire, Youpi est déglingué.

- Ce que tu n'as pas aimé ?
Rien, j'ai rien du tout pas aimé, j'ai tout aimé du début, milieu à la fin.

Mon papy, il appelle ma chienne Youpi, il devait lire Caroline quand il était petit !!
Louisa




Pierre Probst est un dessinateur français, surtout connu comme créateur du personnage de Caroline, héroïne de livres pour enfants.
Pierre Probst est issu d'une famille alsacienne qui travaille toute entière dans le domaine du dessin et de la broderie des cotonnades. Très jeune, il entre aux Beaux-Arts de Mulhouse, et, à 18 ans, il commence à dessiner des cartons pour soieries puis devient tour à tour dessinateur de presse et de publicité. 
En 1947, il s'installe à Paris et débute sa collaboration avec Hachette. En 1953, il propose à Hachette une série de petits personnages, des animaux : Youpi le cocker, Pipo, Bobi... qui seront bientôt rejoints par une petite fille aux couettes blondes, Caroline.
Commence alors l'épopée de la série qui sera traduite dans toutes les langues, du japonais au suédois. Depuis, Pierre Probst n'a cessé de publié. Pierre Probst avait également donné naissance au tandem Tim et Poum en 1961, au personnage de Fanfan en 1966.
Il était décoré de l'Ordre du Mérite.