jeudi 29 octobre 2015

Joshua ou la mer des histoires de Delphine RATEL et Virginie GROSOS




Joshua ou la mer des histoires


Ecrit par Delphine RATEL

Illustré par Virginie GROSOS




4ème de couverture :
Chaque soir, tous les bateaux du port papotent et clapotent. Le chalutier raconte sa dernière pêche miraculeuse. Le catamaran et le voilier parlent de courses et de régates. Seul, Joshua ne dit rien... Joshua, lui, est amoureux de l'Océan, et la seule chose qu'il souhaite, c'est découvrir tous les secrets du grand large.




Joshua est un bateau qui existe en vrai. 
On dirait qu'il pleure parce qu'il veut savoir tous les secrets de l'océan. 
Le soir il rentre au port puis un jour il part dans tous les pays.
C'est un bateau bizarre avec des yeux et une bouche.

Quel est le moment que tu as préféré ? 
J'aime bien quand les poissons entourent Joshua on dirait qu'ils veulent pas qu'il parte.
J'aime la méduse avec la murène bleue, des poissons violets, roses avec du vert, y a des étoiles qui suivent.
Elle est belle l'illustration, les couleurs...
Et quand l'énorme poisson prend Joshua sur son dos.
Les phoques ont la bouche ouverte donc ils sont rigolos.

Tu as trouvé que c'était un beau livre ?
Oui oui oui.

Il continue et le poisson lui dit d'aller sur une île.
C'est le bonheur.
Avant Joshua était libre et maintenant il est dans un musée.
C'était l'histoire de Joshua.
FIN
Louisa 5 ans et demi.


Un bel hommage est rendu à Bernard MOITESSIER à travers ce livre.





Auteur jeunesse, contrairement à beaucoup d'auteurs, Delphine n'est pas née le stylo à la main... Elle est tombée dans la marmite de l'écriture alors qu'elle était déjà grande ! (grande certes, mais pas encore trop vieille !) Cela lui a permis d'essayer plein de métiers avant. C'est en
croisant la route d'un grand lutin étourdi qu'elle a eu envie de raconter des histoires...Par chance, les Editions Millefeuille passaient par là pour les écouter et, greli, grelot, il paraît que ça leur a bien plu... tellement même qu'ils en redemandent !
Delphine demeure en Morbihan. 




Virginie Grosos commence ses études à l'ESAG à Paris , puis passe quatre années aux Beaux-Arts de Nantes.
En 2004 , elle illustre son premier ouvrage publié aux éditions du patrimoine .
Elle travaille en Bretagne pour l'édition jeunesse . Depuis Lannilis,
petite ville située près de Brest, en Bretagne, elle mélange aquarelles, gouaches et encres pour donner à ses illustrations des teintes harmonieuses et vives.
Virginie est sensible au vaste thème du patrimoine, en particulier architectural, car, dit-elle, "les monuments historiques, c'est quelque chose qui me parle". Elle a notamment déjà réalisé des ouvrages sur le Mont Saint-Michel et sur la forêt de Fontainebleau,
et illustré plusieurs contes pour des revues régionalistes.

Site : http://www.virginiegrososillustratrice.com

dimanche 25 octobre 2015

Méfaits d'hiver de Philippe GEORGET






Philippe GEORGET

Méfaits d'hiver














4ème de couverture :
Le retour de l'inspecteur Sebag en pays catalan. L’hiver sera rude pour Gilles Sebag, lieutenant de police à Perpignan. Après de longs mois de doute, il découvre la terrible vérité : Claire le trompe, le monde s’écroule ! Alors qu’entre déprime, whiskies et insomnies, il tente de surmonter cette douloureuse épreuve, ses enquêtes le mènent inexorablement vers d’autres tragédies : une femme abattue dans un hôtel, un dépressif qui se jette du haut de son immeuble, un homme qui menace de faire exploser le quartier… Hasard ou loi des séries, une véritable épidémie d’adultères tournant à chaque fois au drame semble en effet s’être abattue sur la ville.




A la lecture du résumé je me suis dis que le sujet allait me plaire, l'adultère incarne l'interdit, la tentation, le renouveau, c'est à l'opposé de mes convictions personnelles du coup pourquoi pas dans un roman, là tout est permis.

Certaines personnes sont extrêmement douées dans l'art de dissimuler une liaison, Philippe Georget aborde la trahison avec une vraie sensibilité, presque féminine si j'osai dire, enfin ça dépend des passages parce que certains saignent.
Ce qui est sûr c'est que je l'ai suivi sans façons.

Gilles Sebag, lieutenant de police, a des soupçons concernant la fidélité de sa femme quand il tombe sur des sms qui viennent confirmer l'impensable.
Il tombe de très haut et souffre à en crever, la tête pleine d'images de sa femme avec un autre...
Il choisi de s'immerger dans le boulot et dans l'alcool, les événements qui vont se succéder au fil de ses journées tombent bien mal et réouvrent la plaie trop récente.
Ses interventions vont en majorité le forcer à endurer des drames passionnels, comme si les administrés de Perpignan s'étaient donnés le mot pour se cocufier.
Entre suicides et meurtres, des coïncidences étranges vont ressortir pour ne ressembler qu'à une seule et même histoire.

Vous allez me dire encore un flic alcoolo et bien non cette fois-ci c'est différent on comprend parfaitement cette descente aux enfers, ce livre m'a fait réfléchir sur ce vrai problème de société, j'ai été plongée au plus profond de la douleur ressentie par le conjoint brisé.
Certains sont d'ailleurs amenés à commettre des actes irrémédiables et ce qui pimente "Méfaits d'hiver" c'est que justement le doigt est posé sur cette souffrance et même appuyé fortement.
Un peu comme quelqu'un jouerait avec une poupée vaudou mais j'arrête là mes pensées, c'est au lecteur de se faire sa propre idée.

Quand j'approche de la fin d'un livre je me dis le dénouement arrive c'est imminent je le sens et bien ici l'auteur a su prolonger le moment, l'effet fût similaire à la dégustation d'un bon Cahors (Clin d’œil à l'auteur qui a évoqué la ville dans son récit, c'est de là que je viens enfin à côté).
Bref tout ça pour dire que j'aime être bousculée par la construction d'un roman.
Je souhaite mettre l'accent sur les personnages qui sont forts, vivants et plaisants ou pas bref ils sont réussis.

Méfaits d'hiver, Méfaits divers, Mes faits divers, j'aime ce titre qui laisse place à l'imagination, je suis d'ailleurs sous le charme de cette écriture, de cet auteur doué, mes chers lecteurs vous pouvez y aller c'est du tout bon !!








Philippe Georget est né en 1963 quelques jours après la mort de Kennedy, sans qu’il n’y ait apparemment de rapport ! Bien plus tard, il opte pour le journalisme (radio, presse écrite et télévision), et poursuit aujourd’hui sa carrière du côté de France 3. "L'été tous les chats s'ennuient" est son premier roman.

"L'été tous les chats s'ennuient" est nominé en 2010 pour:
- Le Prix Sang pour Sang Polar
- La Pré sélection Printemps du Prix Polar SNCF
- Le Prix Arsène Lupin 2010
- Le Prix Polar 2010 Cognac 


Salon "Polars et histoires de police de Lectoure Edition 2015








J'ai eu l'occasion de me rendre à Lectoure dans le Gers (32) pour la 3ème édition de leur salon du polar.












Voici un petit compte rendu vu avec mes yeux de lectrice/blogueuse.
(Samedi 24 octobre 2015)


J'ai trouvé cette rencontre avec les auteurs clairement fabuleuse, en même temps quelle liste !!


25 auteurs étaient là pour nous accueillir :
ALAUX Jean-Pierre - BERSON Jean-François - BOURGUIGNON Pierre - BRASSEUR Lucie - CANCES Claude - CAUJOLLE Patrick - DESSAINT Pascal - FAVAN Claire - GUILLEMOT Christophe - JUBERT Hervé - LE CORRE Hervé - LEOUTRE Pierre - MALAVALLON Armèle - MASAROTTI Hario - MAYERAS Maud - NIVET Karline - NOREK Olivier - RIVERS Otto - RIVIERE Maryse - ROUX Christian - SEVERAC Benoît - Sire Cédric - SUHARD Pascal - THIRIET Pascal - VIVAS Maxime.




Claire FAVAN








Sire Cédric




















Maud MAYERAS                                              Olivier NOREK



Armèle Malavallon






Lucie BRASSEUR














L'anniversaire surprise de Sire Cédric fêté comme il se doit !!!












Bruno, libraire partenaire du salon, une rencontre très sympa et une adresse où faire mes achats lors de mes passages à Toulouse.

Librairie de la Renaissance
1 allée Marc Saint-Saëns
31100 TOULOUSE









Des commerçants qui jouent le jeu à fond !!
















Une idée sympa, des lectures à voix haute, c'est le tour de Maud MAYERAS












Et pour finir en beauté, remise des prix pour les 6 coups de cœur des lecteurs de Lectoure. 






Je salue notamment les organisateurs et les libraires, il est clair que l'ambiance y était agréable et détendue.
Pour résumer j'ai passé un moment terrible fait d'échanges littéraires, de rencontres et de bonheur tout simplement.
Merci aux auteurs pour leur disponibilité et leur accueil.

Vous avez raté ce salon, on se donne rendez-vous 
l'année prochaine !!!






jeudi 22 octobre 2015

Concours : La trilogie des ténèbres de Jean-Luc Bizien

Il est temps d'annoncer les résultats du concours, une petite sorcière était de passage ce week end pour Halloween j'ai profité de cette main innocente pour le tirage au sort.


Félicitations à Anna Dantonio !!!



Pour fêter la sortie du Berceau des ténèbres, dernier tome de la trilogie des ténèbres de Jean-Luc Bizien, je vous propose un jeu.

Du vendredi 23 octobre au dimanche 1er novembre 2015, répondez à ces trois questions et remportez peut-être  la trilogie de Jean-Luc Bizien, parue aux
Editions du Toucan.

Un tirage au sort sera effectué entre toutes les bonnes réponses, le/la gagnant(e) recevra un exemplaire de 
chaque tome.

J'attends vos réponses par mail : loley4683@gmail.com
Après un like sur la : Page facebook : La trilogie des ténèbres de Jean-Luc BIZIEN
Et après vous être abonné sur Le shoot de Loley (adresse mail à rentrer tout au fond du blog)



  


  • Quels sont, dans l'ordre chronologique, les noms des trois dirigeants qui ont régné sur la Corée du Nord depuis 1952?
  • Un personnage de Maxime Chattam joue un rôle essentiel dans le dernier tome de la trilogie. De qui s'agit-il?
  • Un autre personnage de Jean-Luc Bizien fait une apparition dans ce même ouvrage. Quel est son nom?


Bonne chance à  tous !!!



Jean-Luc Bizien est né en 1963 à Phnom-Penh. Très jeune, il découvre la bande dessinée et le cinéma.
Il débute dans le Jeu de rôle en 1989. Depuis, il écrit dans tous les genres, passant avec bonheur de la littérature blanche (Marie Joly, éditions Sabine Wespieser, 2004) au thriller, de la jeunesse à la fantasy.
Plus de deux millions cinq cent mille exemplaires de ses livres-jeux (collections Vivez l'Aventure et 50 surprises) ont été vendus par les éditions Gründ, pour lesquelles il a créé la série Justin Case.
Travailleur insatiable, il vient d'achever La Trilogie des ténèbres pour les éditions du Toucan, poursuit la série La Cour des miracles chez 10-18, songe à une nouvelle série de thrillers historiques et rêve d'écrire un roman dont l'action se déroulerait en Corse où il vit aujourd'hui.
Les œuvres dont il est le plus fier sont cependant ses deux fils, Elric et Adriel, respectivement parus en 1990 et 2005. 






dimanche 18 octobre 2015

Le Caïman est une espèce protégée sauvons-le !!!

Je dois vous parler d'une situation qui me touche, qui nous touche tous nous les lecteurs !!

La maison d'édition du Caïman est en difficulté, son principal distributeur est en cessation et ne paye plus.

Le Caïman porte des auteurs talentueux, nous ne pouvons pas les abandonner, sans éditeur plus de livres ça nous concerne tous non?


Voilà je vous propose deux solutions possibles : D'ailleurs faire les deux n'est pas impossible, impossible n'est pas français ou passionné.
1) Vous pouvez passer une commande en cliquant sur le lien, vous faire plaisir ou offrir (Noël arrive ça tombe bien) :


2) Vous pouvez faire un don sur cette cagnotte c'est sécurisé et si chacun donne un peu on peut espérer compter sur l'effet boule de neige : 





Polar - Thriller - Jeunesse

Gilles CAILLOT - Martine NOUGUE - Guillaume ANDRU - Patrick AMAND - Philippe SETBON - Jérôme SUBLON - Eric COURTIAL - Patrick CAJOLLE - Marie-Claude ARISTEGUI - Arnaud DEVELDE - Annabelle LENA - Philippe PASTERNOLLI - Laurent CORRE - Jean-Louis NOGARO - Vincent DUMAS - Valérie ALLAM - Isabelle WLODARCYK - Sandrine LAMOUR - Jeanne TABONI MISERAZZI



jeudi 15 octobre 2015

La couleur des âmes mortes de Gilles CAILLOT









Gilles CAILLOT

La couleur des âmes mortes



















4ème de couverture : 
Jusqu'où pouvons-nous aller pour satisfaire notre soif de vengeance ? Jusqu'à la perversion de notre propre âme ? Jusqu'à l'affadissement de nos convictions les plus profondes ? Tout est possible, d'autant plus que la douleur décuple les ressentis, exacerbe les passions, allant jusqu'à travestir nos propres croyances et interdits. Si vous aviez le destin du meurtrier de votre fille entre les mains, que feriez-vous ? Moi, je le sais..."
Extrait : « Je suis vide... Mon esprit est vide... Je n'attends plus que la mort qui, je le sais, me prendra tôt ou tard. Je n'ai plus peur de l'affronter. Je n'ai plus la force de rien. Toute l'agitation de ces derniers jours m'ont permis de tenir le choc mais je le sens, mon âme est en train de flancher. A quoi bon ? Pourquoi continuer ainsi ? On m'a arraché ma fille et je ne m'en remettrai jamais. »



Gilles Caillot est pour moi un auteur qui a déjà fait ses preuves à de nombreuses reprises, du thriller il est capable de passer au thriller psychologique ou encore à des lectures franchement plus gores (adaptées à un public averti).

Je sais déjà que je vais me laisser couler dans la lie de l'humanité, dans ce que l'homme peut faire de pire, une noirceur sans fond...
C'est avéré je me mets en mode pilotage automatique et je me laisse mener agréablement vers les ténèbres.

Je dois vous parler du format du roman, c'est simple j'adore c'est un semi-poche donc à peine plus gros qu'un poche, bien que le nombre de pages soit conséquent ça reste une taille agréable à lire et à embarquer partout avec soi.

Denis et Valérie sont les parents de Marine ou plutôt étaient...
Elle a quatorze ans et pour la première fois ils décident de lui laisser un peu d'autonomie pour aller fêter l'anniversaire de sa copine et surtout partir en vélo.
Quand ils se rendent compte qu'elle n'est jamais arrivée à bon port il est déjà trop tard...

Les points de vue des personnages sont alternés par des chapitres, j'aime beaucoup cet effet de style, il est évident qu'à travers les yeux de chacun les scènes et situations sont perçus différemment. 

La douleur ressentie par les parents victimes d'un drame est impensable, le pire qui puisse arriver, cette perte brutale et irrémédiable de leur progéniture, cette douleur j'ai pu la ressentir comme jamais.
L'auteur a beaucoup misé sur les sentiments, les émotions et la psychologie, en ce qui me concerne ce fût une réelle réussite.
J'ai cru que j'allais hurler et sombrer tant c'est poignant et fort.

Ça c'était le hors d'oeuvre qui est juste dosé, dès la 150ème page on passe au plat principal qui est axé sur la vengeance et vous connaissez le dicton "la vengeance est un plat qui se mange froid", chez Gilles Caillot on passe plutôt par la congélation immédiate.
Se faire justice soi-même est contraire à tout ce qu'on nous apprend dès la cour de récréation, seulement violenter le monstre qui a pris la vie de notre enfant est plus que tentant, sachant que la justice le recrachera très vite auprès de nos chères têtes blondes.

Nous sommes malgré tout dans un sujet d'actualité, la pédophilie est un sujet qui me révulse au plus haut point, seulement je me méfie de moi-même car boycotter ce genre de roman me ferait passer à côté de pépites en papier comme "La couleur des âmes mortes" très précisément.
Et puis soyons honnête on est dans de la fiction alors le gars on lui fait ce qu'on veut et le passer sous les doigts de Gilles Caillot c'est plutôt tripant.
Il est d'ailleurs agréable d'être de l'autre côté des pages, croyez-moi vous n'aimeriez pas être dans une de ses caves, ce qu'il s'y passe est à faire faillir votre santé mentale, il semblerait que ce soit une vraie marque de fabrique.

Au final il doit être difficile de créer une vraie ambiance noire, qui vous enveloppe pour mieux vous glacer l'échine, on ne le retrouve pas dans toutes nos lectures, ici c'est particulièrement le cas, nous sommes face à un maître du genre.

Je n'aime pas les comparaisons parce que chacun son style mais ça me démange d'en lâcher une alors voilà avec cette lecture j'ai eu l'impression de croiser Karine Giebel au masculin.

C'est ce que j'appelle un vrai page-turner, ce thriller est impossible à lâcher et qu'on se le dise l'auteur n'est pas le pote des bisounours et certaines scènes ne sont pas pour les âmes sensibles.
Ravie de voir cette publication quand on adore ce que fait un auteur on ne peut que ronronner de plaisir.





Né en 1967 à Lyon il a toujours été un grand passionné de littérature fantastique et de romans noirs. Il a connu mes premiers émois littéraires en lisant des auteurs tels que Stephen King, Jack Vance, Jean-Christophe Grangé et plus récemment Maxime Chattam. Consultant dans les technologies de l'information, rien ne le destinait à devenir un auteur de romans policiers. 

vendredi 9 octobre 2015

Les crocs de la Corrèze de Frank KLARCZYK





Frank KLARCZYK

Les crocs de la Corrèze









4ème de couverture : 
Le corps d’un notable est retrouvé égorgé en plein centre de Brive. Tout laisse à penser qu’un animal dangereux erre dans les rues de la ville.
À la suite de son affectation au commissariat de la cité gaillarde, le lieutenant Gabriel Marcini est chargé de l’enquête. Après une longue période de soins, il reprend du service dans un climat tendu, d’autant qu’une seconde victime est bientôt découverte, déchiquetée, sur les bords de la Corrèze.
L’animal serait-il dressé pour tuer ?
Tiraillé entre une affaire difficile, la garde de sa fille et la suspicion de ses nouveaux collègues, Marcini doit aussi faire face à ses démons… qui ne sont pas si vieux.
La bête est-elle réellement celle que l’on croit ?



Oh my god, ça pique vite et fort en voilà une belle promesse.
Le travail et le fonctionnement de la police est décrit avec précision, cela est un sacré avantage pour l'auteur étant donné qu'il s'agit de son métier.

J'ai beaucoup aimé voir situer ce roman à Brive, entendre parler (lire plutôt mais on se comprend) de villes comme Gramat, Limoges ou encore mieux Cahors en sachant que c'est tout près de chez moi.
C'est une sensation confortable on se sent presque à la maison enfin il vaut mieux faire l'impasse sur le danger qui est proche...

Une équipe de policiers part en intervention pour une morsure de chien dans un parc.
S'imaginant un banal accident avec un petit chien de mamie, (sans que ce soit péjoratif) ils tombent sur un vrai massacre.
Marcini est un flic qui semble revenir de loin et surtout d'avoir une histoire pas nette, ses collègues s'interrogent sur cet homme nouvellement affecté à leurs côtés.
Quand une deuxième victime est découverte elle aussi dévorée par un molosse, le malaise augmente violemment et il n'est plus question d'un accident avec un chien errant.
Fil par fil la police Briviste va devoir démêler un écheveau pas si évident.

Au vu de la couverture on pouvait déjà soupçonner qu'un molosse serait de la partie, c'est un sujet que j'aime j'ai eu moi-même un bébé de 45kg, un dogue argentin victime de son apparence et pourtant une vraie pâte à modeler.
Dans ce thriller nous sommes face à un vrai monstre, impitoyable, avide de sang humain.
Frank Klarczyk a su retranscrire le danger, l'inévitable urgence de la bête se jetant sur ses proies pour les vider de leur substance vitale.

Ce que j'ai préféré ce sont les scènes d'action vous l'aurez compris elles sont saisissantes voire grisantes.
Comment peut-on jubiler devant l'horreur? Non non je ne suis pas folle c'est comme devant un film il se passe des choses en nous et bien avec un livre c'est pire, les détails sont décuplés.

A un moment j'ai été prise d'un sérieux doute et si je me trompais sur Marcini.
Son ancien équipier est prêt à tout pour le faire tomber et suite à ses antécédents les soupçons sont tout de même forts. Le lecteur va cogiter dans tous les sens...

Je me suis demandée si les phrases très courtes de ce roman n'allait pas entacher la fluidité de cette lecture et finalement il s'agit d'une signature originale.
Je recommande, c'est fort et non-conformiste!!
Maintenant je vous laisse je vais passer un moment avec mon chat (clin d’œil).




Depuis plus de vingt ans, Frank Klarczyk est un 'policier de la rue'. Après avoir fait ses premières armes en région parisienne, il a exercé dans le Pas-de-Calais où sont ses racines. Puis, tombé sous le charme du Sud-Ouest, il a aujourd'hui obtenu sa mutation en Corrèze.
Cinéphile et passionné de littérature policière, il apprécie les auteurs américains Harris, Connelly, King, Lehane comme les auteurs français Grangé, Chattam et, surtout, Thilliez.