jeudi 27 août 2015

L'anniversaire de G.K TORRENCE





G. K TORRENCE

L'anniversaire


Sortie le 31 août 2015 en numérique
(précommande immédiate)









4ème de couverture : 
Liberté chérie au féminin, une montée au paradis des fantasmes d’une femme...
À l’aube de mes trente-deux ans, je m’apprête à faire quelque chose que je n’ai encore jamais osé réaliser. Ma fille est chez mes parents, mon mari travaillera très tard aujourd’hui. La soirée est à moi. J’ai enfilé une robe noire moulante qui s’arrête juste au-dessus des genoux. Quand je m’assois, elle laisse deviner la couture en dentelle de mes bas. Les talons que je porte sont d’une hauteur indécente, noirs également et ils étirent ma silhouette d’une bonne dizaine de centimètres. J’ai pris le temps de me maquiller, cela fait belle lurette que je ne l’ai pas fait. Un trait d’eye-liner et de mascara pour sublimer mes yeux et un rouge carmin pour rehausser mes lèvres, que les hommes disent pulpeuses. En me regardant dans la glace juste avant de quitter la maison, je me fais la réflexion que j’ai tout de la parfaite allumeuse. Ça tombe bien, c’est exactement ce que je veux.
La liberté, la folie, toutes les permissions, un seul soir. Une jeune femme, sous la plume rose de G.K Torrence adepte du noir en temps ordinaire, laisse libre cours à ses fantasmes les plus secrets, juste une nuit.



Sous le couvert d'un pseudo Gaylord Kemp se met à nu pour nous dans une nouvelle érotique, il tente alors un nouveau registre et y parvient avec une aisance désarmante.

J'aime tourner dans mes lectures avec plein de styles différents, du fantastique, des livres romancés, d'autres plus classiques, jeunesse ou encore avec de la littérature érotique.
Oui de temps en temps il est délectable de se donner chaud, pourquoi pas, par contre j'ai une exigence et pas des moindres, une haute qualité d'écriture, elle doit être irréprochable.
Combien tombent dans le piège de se lâcher mais mal ce qui peut vite tourner cradingue et faire fuir le lecteur.

Gaylord Kemp remporte une excellente note de ma part, pour l'écriture pas d'inquiétude c'est carré, j'étais d'ailleurs curieuse de le découvrir dans ce registre inhabituel et l'exercice est réalisé brillamment.

Le personnage clé est une jeune femme mariée qui souhaite mettre un grand coup de pied à la routine qu'est sa vie. 
Elle se fait belle, sexy et rentre dans un bar afin de s'envoyer un bel étalon... Stop il s'agit d'une nouvelle donc aucun intérêt d'en dire plus et de toute façon c'est censuré, merci de me présenter votre carte d'identité!

La fin retombe de façon enchanteresse, on ne s'y attend pas une seconde, ça sent même la réflexion de polardeux;
ça c'est un sacré compliment quand on sait à quel point ils doivent se torturer les neurones pour trouver des intrigues surprenantes.

Mesdames, messieurs, chers lecteurs, un livre numérique à 1,49€ ça décoiffe alors hop hop hop il est en précommande sur Nolim store et Bookeen store.
J'entends déjà les non adeptes de la liseuse râler et oui j'en fais partie mais un fichier PDF est prévu pour nous il suffit simplement d'imprimer pour avoir du papier dans les mains.
Il sera disponible à partir du 31 août sur toutes les plateformes partenaire de Ska Editions.



Je rappelle que Gaylord a été édité chez Fleur Sauvage dans un recueil de nouvelles dont les fonds sont reversés à la lutte contre la Sclérose en plaques.






Créateur d'un blog consacré aux polars et aux thrillers : « Du Bruit Dans Les Oreilles ».
À 33 ans, il se décide à prendre la plume, initiant le recueil "Silencieuse Et Perfide". Un projet qui lui tient particulièrement à coeur, l'homme ayant, dans son entourage proche, une personne atteinte de la SEP. 









mercredi 26 août 2015

Tiré à quatre épingles de Pascal MARMET







Pascal MARMET

Tiré à quatre épingles


















4ème de couverture :
Parmi les milliers de voyageurs, Laurent erre seul dans le hall de la gare de Lyon, l'air paume. Il vient de rater son CAP boulangerie et sa mere l'a mis dehors. Samy, escroc a la grande gueule, le repere rapidement. Il a bien l'intention de profiter de la naivete de ce gamin aux chaussures vertes et l'entraine dans un cambriolage. L'appartement dans lequel ils penetrent est une sorte d'antichambre du musee des Arts premiers et regorge de tresors africains. Mais ils tombent nez a nez avec la proprietaire et collectionneuse. Comme elle s'est blessee en tombant dans les escaliers, ils lui viennent en aide avant de s'enfuir. Pourtant, quelques heures plus tard, elle est retrouvee morte, abattue de cinq balles tirees a bout portant. Le commandant Chanel, charge de l'enquete, s'enfonce alors dans l'etrange passe de cette victime, epouse d'un ex-prefet assassine quai de Conti peu de temps auparavant.



J'aime ce titre "Tiré à quatre épingles", c'est vrai c'est important un bon titre, certains ne font que passer on les retient ou pas, d'autres sont bien trouvés.

Laurent est un jeune homme naïf, un peu simplet que sa pseudo mère vient de jeter hors de la maison, un peu comme quand on sort notre sac poubelle pour le mettre dans la benne à ordures.
Sauf que personne ne viendra chercher ce jeune garçon qui pourtant aurait besoin d'un coup de pouce.
Il rencontre alors Samy qui lui ne cherche qu'un complice pour cambrioler un appartement ou plutôt une bonne poire pour couvrir ses arrières.
Les dés sont jetés ils s'introduisent chez Albane, la récente veuve d'un ex-préfet, situation assez insolite la propriétaire gît au bas de l'escalier de la mezzanine.
Laurent lui apporte un peu d'aide avant de prendre la fuite avec son acolyte mais à quelques minutes d'intervalle.
Quelques heures plus tard la police découvre la quadra trouée de plusieurs balles.

L'auteur a su marquer un maximum de points avec ses personnages, on finit par bien les connaître et pourquoi pas les apprécier aussi imparfaits soient-ils.
J'ai été touchée par ce petit gars vivant dans sa bulle, j'ai eu envie de le protéger et ce qu'il lui arrive par la suite est sacrément bien tourné.

L'enquête est travaillée, c'est un vrai plaisir de la suivre, le lecteur est amené à se poser des questions pour essayer de trouver le tueur, ça cogite sévère même.
Il m'a juste manquée la petite étincelle qui aurait pu mettre le feu à mon cerveau et en faire un coup de coeur mais je souligne que ma chronique est positive et que j'ai passé un excellent moment avec un polar parfaitement bien écrit, sans oublier la fin qui clôture joliment le récit.
J'attends le suivant avec impatience.










Pascal Marmet est né en banlieue parisienne. 
Il est chef d’entreprise (dirigeant d’un hôtel), écrivain, romancier, chroniqueur radio, organisateur de rencontres littéraires.

Il a toujours eu un besoin impérieux d'écrire, il a commencé son premier journal à 12 ans.
Il notait tout comme des scènes de théâtre, déplacement, musique, costumes, décors. Il y mettait même des photos imaginaires comme dans le montage d'un spectacle.
Cette façon d'écrire a été son fil d'Ariane et quand il a fallu faire des choix d'orientation au lycée, il a tout naturellement choisi la littérature.
Après ses études, par rapport à sa famille, il a choisi la voie des affaires.
Aujourd'hui il se consacre entièrement à l'écriture et à la littérature.
Voici quelques-uns de ses romans :
- "Ludmilla", publié en 1996.
- "Le prince de Paris", en 2001 et réédité en 2011 par les éditions Frédéric Serre.
- "Il y a longtemps", en 2008.
- "Si tu savais France empire, en 2010.
- "A la folie" , France empire en 2012.
- "Le roman du parfum", Éditions Du rocher 2013.
- " Le roman du café " Éditions Du Rocher 2014
Il prépare un livre sur l'histoire du thé avec l'auteur Jean Siccardi pour 2015
Il vit actuellement à St Laurent du var
Il reçoit un Prix littéraire le 11 octobre 2013
le prix spécial du jury Albayane 2013 pour son livre : le roman du Parfum publie aux Éditions Du Rocher 







mercredi 19 août 2015

Morts à perpétuité de Thibaut CHATEL










Thibaut CHATEL

Morts à perpétuité


Editions LabelA











4ème de couverture :
Boca Grande.
Une île interdite à la navigation au sud de la Floride.
Prenant des vacances sur un cabin-cruiser, Markus Kendall, un grand-reporter de 36 ans, est rembarré par des gardes armés. Ils lui ordonnent de quitter la zone immédiatement. Markus Kendall s'exécute, mais l'instinct professionnel reprenant le dessus, il revient de nuit sur l'île pour découvrir l'impensable : un camp retranché dirigé par Herb Craine, un gouverneur aussi violent qu'alcoolique... Ce dernier règne d'une main de fer sur des prisonniers ressemblant étrangement aux stars disparues depuis longtemps : Marilyn Monroe, James Dean, John Lennon, Jim Morrison, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Kurt Cobain, Aaliyah, Tupac Shakur, The Notorious BIG (...), sans oublier un "Résident VIP" qui va se faire interner volontairement ! Sur cette île cauchemardesque, Markus Kendall et Herb Craine ont deux points communs : la haine qu'ils éprouvent l'un pour l'autre et l'attention qu'ils portent à Vanessa, une jeune actrice française. 


Et si Markus Kendall avait découvert des "morts célèbres" bien vivants ? Et si Markus Kendall venait de percer le secret le mieux gardé du FBI ? Et si Markus Kendall faisait le reportage photo le plus incroyable de tous les temps ? Et si Markus Kendall trouvait sur cette île enfin un sens à sa vie ? 



Le début de ce roman est extrêmement agréable, on ne peut que continuer à tourner les pages...

Par intermittence nous avons affaire à Markus, un homme assez plaisant, j'ai beaucoup apprécié sa compagnie.
Ayant besoin d'air il loue un bateau et se retrouve par hasard à proximité de Boca Grande, une île superbe mais interdite d'accès.
Photographe de profession sa curiosité est mise à mal quand il s'y fait chasser de façon virulente et décide donc d'y revenir.

Ensuite il y a "le Gouverneur", Herb Craine, un homme cruel, alcoolique et clairement haut perché.
Du haut de sa tour de contrôle il a la main mise sur ses prisonniers qu'il accompagne de toute la malveillance dont il est capable.
Des prisonniers hors normes si je peux dire, il s'agit de vraies icônes qu'étant jeunes nous avons tous idolâtré, Kurt Cobain, Jim Morrison, Janis Joplin ou encore Marilyn Monroe.
On nous aurait donc menti leur mort a bel et bien été simulée.

J'ai vécu cette fiction avec un espoir vain, une joie douloureuse éphémère.
Nous avons tous été blessé par une star partie trop tôt, j'ai presque souhaité que tout soit réel malgré l'horreur de la situation soit cet insoutenable enfermement.
L'auteur à un moment donné, fait référence à "la série des 27" toutes ces personnalités décédées à l'âge de 27 ans, j'ai été chamboulée et j'ai ressenti une belle émotion.

La crédibilité de cette histoire ne fait aucun doute j'ai plongé dedans avec un vrai plaisir et j'ai suivi le tout avec attention, l'organisation des lieux et des descriptions étant parfaitement réussies.
Je confesse avoir été un petit peu freinée par la couverture rétro, qui finalement prend tout son sens une fois dans l'histoire.
Le ton et l'écriture eux n'ont rien de rétro au contraire.

Le danger et la tension sont présents à chaque moment car l'enjeu est énorme il suffit d'un rien pour que cette mascarade soit cachée au public ad vitam aeternam.
Markus va donner de sa personne afin que le pays entier retrouve ses êtres chers mais va-t-il réussir à dévoiler la supercherie?

Si vous avez le goût de l'aventure n'hésitez plus montez à bord, j'ai grandement apprécié le voyage...












mercredi 12 août 2015

Vous prendrez bien un dessert ? de Sophie HENRIONNET







Sophie HENRIONNET

Vous prendrez bien un dessert ?















4ème de couverture :
Paul, Charles, Nicolas, Louise, Eléonore, Jeanne et les autres appartiennent à une même famille. Réunis dans un chalet pour fêter à la fois Noël et l'anniversaire de Louis, le patriarche, ils racontent tour à tour le huis clos dans lequel ils se retrouvent, le temps d'une soirée, coincés par la neige. Ouverture des cadeaux, ivresse, retrouvailles, guirlandes et cotillons, la magie de Noël opère jusqu'à ce que les vieux démons, les secrets et les cadavres dans le placard fassent irruption. Un roman à la Festen, à la fois cruel, acide et drôle.
Vous prendre bien un dessert? est le deuxième roman de Sophie Henrionnet.
Dans une autre vie elle a également été chirurgien-dentiste.






Hum le résumé est terriblement alléchant, je peux avancer que l'auteure a préparé un mets de choix, il me tardait vraiment de me lancer à l'assaut de ce nouveau roman.

Un vrai tournant a été pris si on compare avec le premier né "Drôle de karma", il s'agit d'une comédie d'excellente qualité relatant les aventures ou plutôt les mésaventures d'une jeune femme.


"Vous prendrez bien un dessert" nous situe au milieu d'une famille stricte, bouffée par l'ambition et où la psychanalyse est de rigueur, ils pourraient penser à demander un prix de groupe d'ailleurs.
Marie-Odile a une idée et quelle idée, elle réunit toute sa belle famille dans un chalet pour fêter noël et les 90 ans du patriarche, le souci étant que personne ne s'entend avec personne.
Certains sont tellement occupés à regarder leur nombril ou encore à comparer leur réussite professionnelle.
Il y a bien trop de non dits pour que tout se passe bien, je vous laisse découvrir vous-même cette appétissante histoire.

Les personnages nous sont présentés l'un après l'autre, le lecteur termine un chapitre pour passer au personnage suivant, c'est une découpe que j'aime beaucoup.
Elle permet de parfaitement connaitre chacun des membres de la famille Labarre et d'avoir leurs ressentis, leurs frustrations, leurs petits secrets...

De ce fait je suis rentrée immédiatement dans le récit, avec une belle aisance, j'ai d'ailleurs retrouvé l'écriture fluide et agréable de Sophie Henrionnet.
Je tiens à souligner également la réussite de la couverture, elle est classieuse et en parfaite osmose avec l'histoire.

Dans certaines familles bourgeoises on peut voir que les apparences sont d'une importance capitale ou devrais-je dire vitale.
Garder la tête haute quoi qu'il arrive, réussir sur le plan social et familial, ne jamais faiblir sont des devises.
On imagine bien ce que ça engendre, des rencoeurs, un mal-être et une pression insoutenable, tôt ou tard ça fini par exploser...

Je sais que les amateurs de huis clos et de petits règlements de compte en famille sont nombreux et j'espère bien titiller les esprits, le tout est fait proprement, pas de sang sur les mains.
La fin est quant à elle surprenante, elle laisse le lecteur pensif, c'est l'ouverture à une belle réflexion sur la vie qui s'ouvre.

Sophie Henrionnet est une auteure que je suis de près désormais et je ne compte pas la lâcher, quand la qualité est au rendez-vous les lecteurs exigeants sont satisfaits et rassasiés. 






Sophie Henrionnet a 36 ans, 4 enfants, une imagination légèrement débordante et une petite tendance à l’hyperactivité.
Elle aime lire et inventer des histoires tantôt courtes, tantôt longues, quelquefois comiques, occasionnellement cyniques et parfois dramatiques, en fonction de son humeur, du sens du vent, du nombre d’heures d’ensoleillement et de la quantité de thé qu’elle a bu dans la journée.

Drôle de Karma! est une comédie d'aventures et son premier roman.