lundi 21 décembre 2015

La bible des vampires de Edouard BRASEY et Stéphanie BRASEY, illustré par Pascal CROCI




Edouard BRASEY
Et
Stéphanie BRASEY

Illustrations Pascal
CROCI

La bible des vampires









4ème de couverture : 
Les vampires, ces revenants qui hantent les cimetières et l'imaginaire gothique, connaissant des éclipses mais ne meurent jamais. A l'instar de leur faculté première, l'immortalité, leur mythe est éternel. Sombres et inquiétants, comme la nuit qu'ils traversent, les vampires effrayent et séduisent tout à la fois. Hésitant entre l'envie d'être délicieusement croqué ou de fuir à toutes jambes, l'être humain aime les histoires de vampires. 
Ces ennemis de Dieu qui défaillent à la simple vue d'un crucifix méritaient bien une bible. Une bible noire, hantée de sortilèges qui raconte leur long cheminement jusqu'à nous et offre aux non-morts la reconnaissance qu'ils méritent.





Je suis devant un très bel ouvrage, elle claque cette bible des vampires.
Que ce soit les illustrations ou la mise en page, le travail réalisé est fabuleux.
Chaque page à sa touche, différente de la précédente, un effet parchemin pour border le texte ou encore des tâches de sang jetées ça et là.




De Dracula à tous les personnages du genre plus ou moins connus, j'ai trouvé le livre facile à suivre et intéressant.
D'ailleurs il y a des tableaux qui coupent l'effet encyclopédie ou encore des courriers sur du papier à courrier, si c'est possible on le visualise parfaitement et c'est juste superbe.
Le sujet quant à lui est plus que complet, on y parle amulette et nécromancie, pas seulement gousse d'ail et pieu.
L'évolution des vampires à travers les siècles, des anecdotes à vous glacer le sang, (c'est de rigueur ça, tiens) leur mise à mort ou du moins la façon d'en tuer un, leurs coutumes...



Le vampire est finalement un être complexe, ils peuvent avoir des aptitudes différentes c'est assez fou et passionnant.
L'explication vampiresque sur Adam et Eve est intrigante, un point de vue à soumettre.

Je me suis laissée porter par cette ombre noire qui a plané au dessus de moi, le temps de ma lecture, bon le côté positif c'est que j'ai bien fait de faire baptiser ma fille, elle ne fera pas une proie potentielle, pas de vampirisme possible...

On a tous un fan de vampire dans son environnement proche si on ne l'est pas soi-même, faire plaisir et se faire plaisir est dans l'air du temps alors go !!




Edouard Brasey est né à Marseille, France , le 25 mars 1954 
Diplômé de l'ESSEC, droit, Sciences Po et titulaire d'un DEA de cinéma, il a tout d'abord été journaliste à Lire et l'Expansion avant de se consacrer totalement à l'écriture et au conte. 

Auteur de plus de soixante dix ouvrages, il est aujourd'hui l'un des spécialistes reconnus du monde merveilleux de la féerie, des contes, des légendes et de la fantasy. Ses livres sont traduits en anglais, espagnol, italien, portugais et japonais.
Désormais, il se concentre uniquement au roman. En 2012, il publie "Les Lavandières de Brocéliande" (Calmann-Lévy) et "La Prophétie de Pierre", thriller disponible en édition numérique sur Amazon: http://www.amazon.fr/dp/B007ND0RWS. 

Stéphanie Brasey est écrivain, comédienne, metteur en scène et scénariste. Elle a déjà publier aux éditions du "Pré aux Clercs" "Histoires vraies de maisons hantées", le "Traité de sorcellerie", le "Traité des arts divinatoires" ,et vient de donner naissance à la saga des "Cantiques d'un Vampire". 
Entre romantisme noir, ésotérisme et fantastique, ses influences passent par Poppy Z.Bright, Guillermo Del Toro, Clive Barker, Anne Rice, Roald Dahl et Tim Burton, Boileau- Narcejac, Crowley et Poe.
"Cantiques d'un vampire" est une série de trois tomes qui nous plonge dans la peau d'une vampire tueuse de S.S., vivant au cœur du IIIe Reich et répondant au nom sanglant de Magda. 



Né en 1961 
Scénariste Dessinateur Coloriste

Pascal Croci est né en 1961. Il vit en Aveyron
et a connu la consécration grâce à "Auschwitz".
Pour "Gloriande" et "Lady Tara Cornwall",
sa mise en couleur directe restitue l'ambiance
romantique des paysages aveyronnais
comme écossais. 

vendredi 18 décembre 2015

Les histoires cruelles finissent mal (en général) de Nicolas CAUCHY







Nicolas CAUCHY

Les histoires cruelles finissent mal 
(en général)





















4ème de couverture :
Quoi de plus cruel qu'un joli conte de Noël ?Pourquoi ce cadre d'entreprise tente-t-il désespérément d'effacer son numéro de portable inscrit sur le mur ? Qui sauvera cette jeune fille offerte au caïd local ? Et qui a bien pu souhaiter la mort du grand écrivain si talentueux ?
Cette année, Noël sent le sapin avec les 24 anti-héros de ces Histoires cruelles qui finiront vraiment très mal (en général).
Petits arrangements entre ennemis et bassesses quotidiennes, micmacs de couples à la dérive et vengeances bien macérées : bienvenue dans le monde merveilleux des pères-Noël assassins et des calendriers de l'avent macabres...




La vie se montre parfois sous son plus vil aspect surtout si c'est Nicolas Cauchy qui tient les ficelles, enfin pas à tous les coups il faut le reconnaître je ne voudrais pas passer pour quelqu'un de cruel...
Pourquoi ce besoin de lire du noir mais parce que je pense qu'on s'en nourrit et qu'en chacun de nous se cache un être malsain (vous êtes en train de réfléchir là? Non parce que je plaisante, c'était de l'humour... noir...)

J'aime les contes noirs, j'aime les nouvelles courtes et percutantes et j'aime Noël, ajoutés à une plume acérée ça donne un sacré bouquin.
Si vous détestez Noël vous pouvez foncer aussi vous aurez votre revanche, c'est 50/50, pas de jaloux.

J'ai dû passer par toute les couleurs, j'ai été prise par surprise voire en traître, pour moi le lecteur doit se faire cartonner rapidement et brutalement, le challenge est amplement relevé.
J'ai vu des situations rocambolesques, loufoques, parfois drôles ou tragiques, quelques péchés capitaux aussi comme la gourmandise ou la colère.
La diversité de ces écrits sont à saluer, j'ai été stupéfaite d'horreur par moment et totalement soulagée à d'autres, une différence jouissive qui offre un excellent recueil de nouvelles.
Une alternance entre des vies sauvées, des vies perdues mais pas que...

Je découvre un auteur qui ne manque pas de ressources, la dernière nouvelle clôture fabuleusement le recueil, il s'agit d'un auteur qui a écrit un livre intitulé "Les histoires cruelles finissent mal (en général)", ses personnages, ceux qu'il a créé sont réels, vivants.
Et même si je ne peux rien dire de plus, je peux prédire une chute à vous plaquer au mur.

Je vous conseille vivement ces 24 amuse-gueules qui laissent un arrière goût acidulé, c'est cruellement succulent, à offrir ou à s'offrir sans modération !!
Ah j'oubliais, la couverture est magique on est tous d'accord mais il faut le dire.



Nicolas Cauchy est né en 1967.

Diplômé d’une école de commerce et de l’École du Louvre, il a travaillé à l’Opéra de Paris, écrit pour la revue "Classica"et la presse d’entreprise, avant d’intégrer une agence de marketing.

Auteur de plusieurs livres pour enfants, Nicolas Cauchy a été remarqué pour son premier roman La véritable histoire de mon père paru aux éditions Robert Laffont.


Résultats du concours "Le Noël des blogueurs 2015"




Voila le moment tant attendu pour certains d'entre vous ...
Nous souhaitons remercier tous les participants ainsi que les auteurs qui ont relayé le concours ..
Nous avons reçu beaucoup de commentaires des plus sympathiques.
Passons d'abord à la réponse de l'énigme avant le tirage au sort. Notre voleur n'est autre que Guillaume ! Si vous relisez les indices nous apprenons que : Céline envoyait un SMS à son chéri.
David et Loley rigolaient ensemble, enfin entre deux mouchages.
Yvan était avec Stef, en grande conversation et dégustation de Kouglof. Denis était dehors, il est accro à sa cigarette au chocolat. Vincent était aux toilettes, c'est le problème quand on boit trop ! Mais personne n'a vraiment vu Guillaume !
Comme certains d'entre vous sont de fins limiers et d'autres un peu moins.
Nous avons donc laissé plusieurs chances afin de trouver le nom du voleur. 
Nous avons donc choisi de rentrer plusieurs fois vos noms dans le chapeau en fonction de votre perspicacité ! Je m'explique ... un participant qui a trouvé du premier coup se voit inscrit trois fois, celui qui a trouvé au deuxième coup est inscrit deux fois et celui qui a trouvé au troisième coup se voit inscrit une fois.
Nous n'avons pas accepté plus de 3 chances !
Comment avons-nous procédé pour le tirage au sort ? Nous pensons que c'est équitable, j'espère que vous aussi !
Place aux vainqueurs !











N'oubliez pas de nous faire parvenir vos coordonnées via le mail : noeldesblogueurs@yahoo.com

Bravo à tous .

Et surtout de TRÈS BONNES FÊTES 
DE FIN D'ANNÉE A TOUS !

lundi 14 décembre 2015

Le berceau des ténèbres de Jean-Luc BIZIEN






Jean-Luc BIZIEN

Le berceau des ténèbres






















4ème de couverture : 
Ancien officier des services de renseignements, militaire parfaitement entrainé, le lieutenant Paik Dong Soo est parvenu à quitter l’enfer de son pays-prison, la Corée du Nord. Grâce à son ami le journaliste américain Seth Ballahan, il a réussi à exfiltrer sa femme et son fils et à gagner New York. Pour lui, le plus dur est désormais de s’adapter à ce nouveau monde, où la liberté le paralyse.
Jusqu’au jour où un étrange visiteur fait appel à ses anciennes compétences. Des enfants ont été enlevés en plein China Town , les gens sont inquiets et pour les commerçants, la peur est le pire ennemi des affaires. Incapable de son côté de recueillir le moindre renseignement fiable au cœur d’une communauté fermée, la police est impuissante. Pourtant, jour après jour, les rumeurs les plus atroces se propagent. 
Il faut intervenir vite. Puisque les voies judiciaires sont lentes, restent les méthodes radicales de Paik Dong Soo. Avec les risques qu’elles comportent...



Kim Jong-Un est une personne qu'on a tous déjà vu en photo si si allez jeter un oeil, on sait qu'il terrorise la Corée mais pour moi ça s'arrête là,l'auteur a exploré ce pays dans sa trilogie et il est vrai que je ne suis encore jamais tombée sur le thème qui est rare.
Je plaide coupable concernant mon manque de culture sur le sujet, très vite j'ai compris que j'allais pouvoir y remédier et avoir l'auteur à portée de clic est un sacré confort pour le lecteur car au fil des pages une question se pose, le récit relate-t-il des faits réels ou fictifs?

J'ai trouvé ça intéressant un plus est du coup apporté à l'histoire, ceci dit un petit passage sur google va venir compéter le tout, je suis en mode intriguée et curieuse.
Dans ce dernier tome le dictateur est peu évoqué, c'est bien fait pour moi je n'avais qu'à commencer par le début mais je suis du style impatiente et je ne l'ai pas regretté malgré tout.

Seth Ballahan, revient de Corée du nord, il est journaliste à New York pour un grand journal et se rend compte qu'il se passe des choses pas nettes dans Chinatown et Little Italy, des enfants disparaissent et les recherches sont étouffées par les clans mafieux.
Puisque tout le monde ferme les yeux il va prendre l'enquête en main et on se doute qu'il va rapidement devenir gênant...
Son ami Paik Dong Soo a un terrible mal du pays, l'adaptation à la vie américaine est compliquée, il devient une vraie loque humaine, déprimée et pourtant le danger rôde sur la ville, ses compétences pourraient bien être utiles.

J'ai beaucoup aimé la promenade dans New York, le quartier des affaires, chinatown, times square, c'est vraiment agréable et bien décrit.
La découpe des chapitres est harmonieuse, les retours en arrière apportent une belle qualité au thriller et je pense pouvoir dire que le secret de l'auteur c'est le suspense, il est omniprésent.
On peut noter la présence d'un personnage connu, emprunté à Maxime Chattam, ça c'est de l'idée, j'aime.
La traque est prenante car oui il y a bien un être ignoble qui s'en prend à de petites victimes.
Bien que l'accent ne soit pas mis spécialement sur leur sort, on se rend compte qu'il faut attraper cette chose inhumaine, bizarre et insaisissable comme un fantôme.
Ils sont pourtant nombreux à le chercher, la mafia chinoise et la mafia italienne sont sur les dents, leur honneur étant en jeu.

Je me suis littéralement accrochée aux pages, le bandeau de Bernard Minier sur la couverture n'est pas là pour aguicher il n'est pas dur de le penser puisque c'est bien le cas : "Un putain de page-turner, impossible à lâcher!".
La réflexion que je me suis faite en arrivant à la page 100, c'est que bien entendu je ne suis pas dans la profession mais si j'avais été éditeur, j'aurai signé immédiatement à la lecture du manuscrit.
La suite a suivi toute seule, elle a été à la hauteur de mes attentes, il y a des écritures qui se remarquent et celle de Jean-Luc Bizien est remarquable, dans tous les sens du terme.

Quand j'ai compris le rapport entre le prologue et l'histoire je me suis dit : "waw joli", ça pique mais l'effet scotché au mur est garanti.
La fin est superbe, travaillée, elle laisse un bon goût dans la bouche, pas d'acidité en vue.

J'ai souvent entendu parler de Jean-Luc Bizien comme d'un grand auteur maintenant je comprends et confirme mais pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt.
Je me sens scotchée, sous le charme d'un talent tout simplement.
Ah si un dernier mot me vient : passionnant !!



Jean-Luc Bizien est né en 1963 à Phnom-Penh. Très jeune, il découvre la bande dessinée et le cinéma.
Il débute dans le Jeu de rôle en 1989. Depuis, il écrit dans tous les genres, passant avec bonheur de la littérature blanche (Marie Joly, éditions Sabine Wespieser, 2004) au thriller, de la jeunesse à la fantasy.
Plus de deux millions cinq cent mille exemplaires de ses livres-jeux (collections Vivez l'Aventure et 50 surprises) ont été vendus par les éditions Gründ, pour lesquelles il a créé la série Justin Case.
Travailleur insatiable, il vient d'achever La Trilogie des ténèbres pour les éditions du Toucan, poursuit la série La Cour des miracles chez 10-18, songe à une nouvelle série de thrillers historiques et rêve d'écrire un roman dont l'action se déroulerait en Corse où il vit aujourd'hui.
Les œuvres dont il est le plus fier sont cependant ses deux fils, Elric et Adriel, respectivement parus en 1990 et 2005. 



mardi 8 décembre 2015

La vengeance de Wandu de Stanislas PETROSKY








Stanislas PETROSKY

La vengeance de 
Wandu




















4ème de couverture : 
La vengeance est un plat qui se mange froid. La recette de l’Indien sera mortelle.
— Saviez-vous que les arbres parlent ? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux et vous parleront si vous écoutez. L’ennui avec les Blancs, c’est qu’ils n’écoutent pas ! Ils n’ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose qu’ils n’écouteront pas non plus les autres voix de la nature.

— Pourquoi est-ce que tu me dis cela ?
— C’est une phrase que nous autres Indiens aimons beaucoup, cela veut dire qu’il faut écouter la nature, la regarder, apprendre d’elle, la respecter.
— Je ne suis pas venu ici pour une leçon de sagesse l’indien, mais parce qu’il se dit que tu as des vertus de sorcier, de guérisseur, et moi, je ne vais pas bien.
Petrosky, ouvertement partisan, raconte une histoire comme il y en a eu des milliers pendant deux siècles. Mépris des autochtones, violence, génocide. Mais parfois, le « sauvage » se rebiffe.

Nouvelle, collection Noire sœur, 1.49 €




On lit trop peu de choses sur les indiens.
C'est un sujet qui intrigue, on sait tous plus ou moins qu'ils ont été chassés de leurs terres, voire décimés.
Pour moi les indiens sont une source intarissable de fascination, leurs croyances et leurs traditions sont passionnantes.

Ce court récit relate l'injustice et les sévices endurés et subis, le bourreau restant l'homme blanc, on est face à une nouvelle avec intrigue et surtout une leçon de vie.
Je n'ai pas envie de m'étaler sur l'histoire elle est courte et c'est une découverte que vous devez faire tout seul comme un grand, j'espère avoir piqué suffisamment votre curiosité, si on est d'accord sur ce que j'ai dit je pense que c'est gagné. 

Oui il fallait y penser parler des Sioux est ingénieux et c'était joliment noir.
Les nouvelles numériques de Stanislas Petrosky devraient être un abonnement plaisir, c'est toujours un régal de le lire.






Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l’âge de dix-sept ans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.

C’est lors de ses séjours à l’abri du soleil qu’il se découvrira une passion pour l’écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman.


lundi 7 décembre 2015

Le visage de satan de Florent MAROTTA








Florent MAROTTA

Le visage de satan




Sortie le 
7 décembre 2015














4ème de couverture :
Un hurlement. Là, quelque part, qui se répercutait sur les murs poisseux et humides de la pièce. L'endroit ressemblait davantage à une cave avec ses murs bruts et ses parois voûtées. Puis un râle d'agonie s'étouffa, comme si même la mort prenait plaisir à attendre.L'homme pendait comme une vulgaire carcasse de viande accrochée à une esse de boucher. Son visage n'était que souffrance, rictus d'agonie et d'abomination.« Faites que je meure », implora-t-il en silence.




Mais c'est que ça commence très fort, la couverture n'est pas là pour en jeter seulement, non elle vous prévient qu'il faut se préparer au pire...

Tellement satisfaite de retrouver Gino, le personnage principal du précédent thriller de Florent Marotta.
Gino est cassé, il tente de se reconstruire en se débarrassant de vilaines addictions cumulées.
Rien de tel que de reprendre le boulot, remonter en selle, même si c'est plutôt calme de ce côté là enfin au début.


A chaque livre traitant du sujet je me demande pourquoi je jubile devant le satanisme.
C'est effrayant, inquiétant mais ça pourrait bien provoquer des fourmillements et des frissons sur le dessus des bras.

Abraxas est un être à part, il a droit de vie ou de mort sur ses semblables, il est plus qu'inquiétant il est terrifiant... il y a de quoi trembler ce qu'Abraxas fait est vénéré.
L'endoctrinement est dangereux et pourtant nombreux sont les adeptes.
Gino va se voir confier une mission étrange, plus il  va avancer et plus il va trouver de similitudes avec des meurtres sataniques qui ont eu lieu dans la ville.
L'ancien flic est hanté par la perte de sa famille, cette souffrance intarissable, finalement certaines croyances occultes pourraient peut-être bien l'aider à apaiser sa haine.
On le sent plus que tout border line, colérique, à deux doigts de buter quelqu'un.

J'ai trouvé les recherches et explications sur le satanisme passionnantes, l'auteur les a intégré de façon subtile, c'est aussi prenant que croustillant.


J'ai beaucoup aimé la tournure que l'enquête a prise, de jolis retournements de situation sont apparus, c'est très bien maîtrisé.
La sensibilité des personnages est parfaitement ressentie, parfois fragile, à fleur de peau, désespérée...
Pour arriver au dénouement la tension est extrême, il faut essayer de desserrer les dents, ce sont des vies qui sont en jeu et c'est stressant.

Ça fait répétition mais j'ai encore envie de parler de maîtrise.
L'air est irrespirable, les poings sont serrés, mes chers lecteurs adeptes d'excellents thrillers, cette rencontre avec Satan va vous combler sur tous les points.




Écrivain français de romans policiers ou romans noirs, Florent Marotta commence pourtant l'écriture par de la Fantasy, genre qu'il affectionne et qui est à l'origine de sa passion pour la lecture.
Aujourd'hui il compte trois romans policiers/thrillers : Projet T ; Injection de Réalité 2.0 et L'échiquier d'Howard Gray.
Créateur du personnage de Gino Paradio, agent de recherche privé et ex-flic déchu, héros de L'échiquier d'Howard Gray, il travaille à la suite des aventures de ce personnage rustre mais attachant. 

mardi 1 décembre 2015

Tout le monde te haïra de Alexis AUBENQUE






Alexis AUBENQUE

Tout le monde te haïra






















4ème de couverture : 
White Forest, petite ville côtière du sud de l'Alaska, est en émoi. Pris dans les glaces, un navire ayant sombré en 1920 vient d'être découvert. Les corps des marins en ont été extraits, mais manquent à l'appel ceux d'une centaine d'orphelins...
C'est dans cette étrange atmosphère que débarque Alice Lewis, avec l'espoir de retrouver sa soeur disparue. Elle engage aussitôt un ancien flic au passé trouble devenu détective privé, Nimrod Russell.
De l'autre côté de la ville, la lieutenante Tracy Bradshaw récupère une sordide affaire : pendu par les pieds dans sa grange, un notable a été éventré à l'aide d'un hakapik, l'arme inuit servant à abattre les phoques.
Envers, et surtout contre tous, les deux ex-coéquipiers, Tracy et Nimrod, vont devoir travailler ensemble alors que plane sur eux l'ombre des enfants disparus.




A la base je n'aime pas particulièrement les pays froids, Alexis Aubenque a décrit l'Alaska avec brio, ça semble magnifique, les fjords, icebergs et paysages glaciaires.
Il faut juste faire abstraction de ce qu'il se passe à White Forest, j'y suis donc allée en courant et sans râler, il suffit de s'habiller en conséquence.
A contrario de cette forte attraction, je n'ai pas pu me débarrasser d'une sensation oppressante, dangereuse, la nuit tombe si vite...

Cela fait plusieurs années que je lis l'auteur et j'aime particulièrement ce qu'il écrit, je suis partie sereine en étant persuadée que ça allait le faire et ça a été pire.
Bien pire car je n'ai pas aimé j'ai adoré ce thriller, j'ai avancé ma lecture sans pouvoir décoller mes yeux du récit.

Alice est à la recherche de sa sœur, n'ayant plus de contact elle est persuadée que Laura a besoin d'aide.
Arrivée à White forest Alice se sent désemparée, elle n'est pas prise au sérieux par la police, elle tombe alors sur Nimrod Russel (et c'est le cas de le dire), un ancien flic qui décide de l'aider.
Certains événements comme des meurtres vont se mêler à l'enquête de Nimrod, il va devenir une parfaite cible.
Heureusement il possède un sérieux atout dans son jeu il s'agit de Tracy son ancienne équipière, qui elle cherche le bon coupable.

L'alternance des chapitres est vraiment parfaite, le lecteur passe d'un personnage à l'autre avec la partie de l'histoire qui le concerne sans qu'on ne s'en rende compte.
Une bien jolie imagination, lumineuse et carrée, quant aux personnages ils rendent parfaitement, on se les approprie, on rentre dans leurs vies avec facilité.
Il est vraiment agréable de reprendre à chaque fois une des deux histoires entrecroisées, j'ai été tenue en haleine avec force, quelle construction c'est balèze ! 

Je viens d'être traversée par un joli coup de foudre, ce livre est fabuleux, oui je suis élogieuse, oui j'insiste mais j'ai tout simplement tripé comme une dingue.
J'ai eu beau freiner des quatre fers il a bien fallu que ma lecture s'arrête, amis lecteurs vous êtes prévenus, si vous êtes passés à côté de "Tout le monde te haïra" il est encore temps de vous le procurer... et vite...




Alexis Aubenque est un auteur français de thriller et de science-fiction.
Né le 23 décembre 1970, originaire de Montpellier. Alexis Aubenque, après une maîtrise en sciences économiques, décide de changer radicalement de cap, et se tourne vers l’écriture.
Il a inauguré en 2002 un cycle romanesque de science-fiction avec "La chute des mondes", space opera se déroulant au XXVIIe siècle dans une fédération galactique regroupant 250 mondes habités. 
En 2006, il débute un cycle reprenant les thèmes majeurs de La chute des mondes intitulé "L'Empire des étoiles", à savoir la réapparition d'un société féodale dans un univers futuriste où l'humanité a depuis longtemps quitté la Terre pour s'installer sur de nouvelles planètes.
Depuis 2008, il a arrêté la science-fiction pour se lancer dans le domaine du thriller avec sa série "River Falls".
En 2009, ce changement est récompensé par le prestigieux "prix Polar" du Salon Polar & CO de Cognac pour le second tome de la série River Falls.
Il enchaîne à partir de 2011 avec la série "Nuits Noires à Seattle", qui met toujours en scène le shérif Logan mais de manière secondaire, et met en avant ses lieutenants Angelina Rivera et Dean Nelson déjà présents dans la première série. 





lundi 30 novembre 2015

Concours : Le noël des blogueurs 2015


L'année dernière nous avions réuni 8 blogs afin de créer un méga-concours, cette année nous avons souhaité réitérer l'expérience afin de vous gâter au mieux !

Le principe est simple, vous devez mener une enquête !

Dans un premier temps, vous devez lire le petit texte ci-dessous. J'en profite pour remercier chaudement notre ami et auteur Nicolas Lebel pour sa participation à la création de cette énigme.

Dans un second temps, chaque blog participant vous donnera une phrase indice sous ce même article.

C'est un jeu de déduction, trouvez le menteur et vous connaîtrez la solution de cette énigme ! N'hésitez pas à vous munir d'un papier et d'un stylo .


Passons tout de même aux choses sérieuses ! Les lots !


N'oublions pas les blogs (enfin les suspects  !)

Emotions (Yvan)
The big blowdown (Vincent)

Nous ne vous demandons pas d'aimer ou de suivre tous ces blogs mais nous vous le conseillons fortement !

Ce concours est ouvert à la France, la Suisse et la Belgique.  Nous ne sommes pas responsables en cas de perte ou détérioration du gain par le transporteur, de plus comme chaque blogueur y va de ses propres deniers aucun lot de compensation ne sera envisageable.


Il ne vous reste plus qu'à nous faire parvenir le nom du coupable par mail noeldesblogueurs@yahoo.com , vous avez jusqu'au 15 décembre inclus. 

Et nous mettre l'adresse du lien du partage du concours, les livres pour lesquels vous participez ainsi que votre pseudo, (si vous ne souhaitez pas donner votre nom pour l'annonce des gagnants)

Attention assurez-vous que le statut du partage est bien en mode public.


Rendez-vous le 19 décembre 2015 pour le tirage au sort ! Bonne chance à tous !


Tout était prêt dans la salle de restaurant. Chacun était assis à sa place. Pour l'occasion, Yvan avait même rapporté un kouglof qu'il avait déposé près de son assiette. Silencieux, il contemplait la tablée animée des convives. Loley, chef des Readers, distribuait les badges que chacun porterait au prochain salon. Céline relisait le menu, dubitative, se demandant si elle n'allait pas se mettre elle-même aux fourneaux. Denis se lamentait de la lenteur des travaux dans son appartement en reconstruction après une soirée-rencontre avec un auteur. Guillaume essayait de filmer ses camarades blogueurs mais sa caméra semblait en panne. Vincent les regardait tous les deux, imaginant qu'ils auraient été à leur place dans un roman de Pelecanos. À l'autre bout de la table, David se mouchait bruyamment, à intervalles réguliers, tissant des fils de morve qui donnaient aux autres la nausée. On l'avait donc mis à part. Un truc pareil, c'est contagieux. Stef regardait la table, satisfaite. Elle se réjouissait d'avoir enfin réuni ses amis. La soirée commençait sur les chapeaux de roue, dans le brouhaha des rires et des éternuements. 



Une heure passa et l'invité d'honneur n'était toujours pas arrivé. Denis finit son huitième whisky et s'exclama soudain :

– Lui, au moins, il rasera pas ma baraque !

– On dit qu'il est très sympa, acquiesça Yvan.

– Il a bon pied bon œil pour son âge. J'aimerais bien être comme lui à 84 ans, clama Céline.
La porte du restaurant s'ouvrit soudain dans un claquement et Bernard Boudeau parut, drapé dans un long manteau noir, arborant un large chapeau à plumes de faisan. Connaissant le succès depuis peu, il avait, d'après la rumeur, fait appel à une agence de relooking qui s'était copieusement occupée de lui. Le résultat était hallucinant. Bernard Boudeau était un autre homme : un auteur. 
Il toisa la salle d'un regard hautain et repérant la table des blogueurs, s'avança à leur rencontre. Il chancelait légèrement sur ses bottines à hauts-talons qui lui donnaient une dizaine de centimètres de plus. Il s'écria soudain :
– Je vous ai apporté mon petit dernier sur clé USB, un texte fabuleux, mieux qu'Ellroy, mieux que Lehane... Mieux même que Lebel, c'est dire !
Un nuage de Pastis le précéda à la table. Il était de notoriété publique que Bernard Boudeau avait patiemment participé à la fortune de Pernod-Ricard, jour après jour. C'est alors que se produisit l'événement qui allait bouleverser le reste de la soirée. Un talon capricieux se brisa sous son pas et envoya l'auteur au tapis. Les blogueurs d'un seul homme, d'une seule femme, fusèrent de leurs sièges pour aider l'auteur à se relever. Même David englué dans son rhume vint mettre la main à la pâte. Même Guillaume qui avait filmé la scène vint à la rescousse. Même Loley vint mettre un badge sur la veste de l'écrivain déchu. Même Yvan lui proposait un Kouglof. Vincent se disait qu'ils auraient tous été à leur place dans un roman de Pelecanos. Bientôt l'auteur installé sur sa chaise reprenait de sa superbe et annonçait :
– J'ai mon ordi et ma clé USB. Mon dernier, c'est de la bombe, baby!
Ainsi parlait Bernard Boudeau. 
Il palpa ses poches et blêmit. C'est alors qu'il s'écria :
– C'est qui qui m'a piqué mon manuscrit ?
Certes la formule n'était pas très heureuse, mais le pauvre homme semblait désemparé. L'un des blogueurs avait effectivement mis la main à la pâte mais aussi à sa poche, emportant sa clé USB et le précieux manuscrit mieux qu'Ellroy, mieux que Lehane. Mieux même que Lebel. C'était dire ! Bernard Boudeau se mit à pleurer...


Nicolas LEBEL



Vous :  Dis moi ce que tu as vu au moment du vol ?
Moi : Guillaume se tenait proche de l'auteur à ce moment là. Il voulait savoir si Bernard Boudeau serait présent au prochain QDP!! Pourtant je me tue à lui dire que oui !! Cela ne peut être autrement. Par contre Denis est innocent, je l'ai vu sortir de la pièce pour fumer sa clope au chocolat.