mardi 29 juillet 2014

1er concours d'ouverture du blog :

Résultat du tirage au sort : 
Voilà c'est fini je remercie tous les participants ainsi que Florent Marotta qui m'a permis de le réaliser.

Gling gling gling !!! An the winners are : 

Livre papier : 
- Jessica Blet
- Cathy Amate-Hubert

E-book : 

- Danielle Maffei-Bonnet
- Céline Vivier

Félicitations les Readeuses j'attends vos adresses !!!!!





Pour fêter la naissance de mon blog, j'organise dès aujourd'hui un concours qui vous permettra de gagner des livres, je suis ravie de prolonger le bonheur que me procure le groupe READ et mon blog : Le shoot de Loley.

Je vous remercie pour votre amitié et votre présence à mes côtés, dans cette passion que l'on partage.




Et aujourd'hui plus particulièrement l'auteur Florent MAROTTA, qui se joint à moi pour l'organisation de mon premier concours.







Voici les prix à gagner : 
- 2 recueils de nouvelles "Pandore" de Florent Marotta - papier -
- 2 recueils de nouvelles - ebook - 





Afin de valider votre participation je vous demande d'écrire un commentaire sympa, sous cette page (du blog)  et de m'indiquer votre préférence pour le papier ou l'e-book, vous pouvez participer au deux. 
Si vous n'arrivez pas à commenter en dessous, envoyez-moi votre commentaire par mail à loley4683@gmail.com 
Merci de mettre correctement votre pseudo facebook ou nom et prénom, suivi de votre adresse mail afin que je puisse contacter les gagnants.
Une main innocente de 4 ans tirera au sort les gagnants.

Commencement aujourd'hui le 29 juillet 2014 et fin du concours dans une semaine soit le mardi 5 août.
Bonne chance à tous !!!!

Flic de rue de FRED DE MAI










FRED DE MAI
Flic de rue
219 pages 
Rouge Sang Editions


























4ème de couverture :
Fred de Mai est le pseudonyme d'un policier en activité, auteur et photographe. Il a choisi l'anonymat pour des raisons de discrétions professionnelles.

Ce livre est un recueil de sentiments et ressentiments sous forme de textes mêlant poèmes, slams et témoignages.
Que ce soit en tenue ou en civil, à Paris, Lyon ou Marseille, en Police-Secours ou en BAC, il a toujours été un « Flic de rue » qui a vécu chaque mot de ce livre.


Il est l’auteur de toutes les photos publiées dans cet ouvrage



Un policier pro du slam et photographe, ma curiosité est à son max là.

Après la présentation de l'auteur on passe par un petit topo : "Lire le manuel avant usage" et ça me plait bien cette mise en page peu commune, avec des poèmes, du slam, des photos, le mélange est harmonieux et appréciable.

J'ai affaire à un témoignage sur des missions quotidiennes du "flic de rue", pas évidentes du tout d'ailleurs, on peut y voir des anecdotes d'un métier bien difficile parfois des tâches plus qu'ingrates.


L'auteur y a côtoyé la misère, la violence et la maltraitance sur les enfants, la vraie détresse et ses appels au secours.

Même si ces hommes de paix aident des personnes qui en ont tant besoin ils se sentent impuissants, impossible de changer la vie des gens pour autant.
J'ai ressenti toutes ces émotions l'auteur a su les faire passer sans problème et j'ai frissonné à de nombreuses reprises.
Ce témoignage est bouleversant de réalisme, j'ai parfois souris ou j'ai encore eu le cœur serré, je me suis immiscée dans le quotidien de cet homme sans réserve et j'ai beaucoup apprécié ce récit sans tabou ni retenue.


Je le pensais déjà, je le savais déjà mais j'ai un profond respect pour ces hommes, ces policiers qui foncent et vont démêler des situations extrêmes. 

Là où peu d'êtres humains souhaiteraient se trouver, à chasser les ombres du mal et ce au péril de leur vie.
On a pu voir se respect se dégrader depuis quelques années, même si ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan je continuerai à le propager aux plus jeunes, ce respect ... 

L'important pour ce genre d'ouvrage c'est que la lecture reste fluide et prenant et c'est parfaitement le cas, l'écriture agréable de l'auteur y est pour beaucoup, le fait de lire autre chose qu'un polar m'a beaucoup plu.  


Un grand merci aux Editions Rouge Sang pour cette découverte, je suis ravie de savoir que le prochain livre de Fred de Mai, "Vachard" sortira dans cette même édition à l'automne 2014, j'ai très envie d'en lire plus et d'autant plus un roman policier.



Je passe ma commande ici






Fred de Mai est le pseudo d’un policier en activité, auteur et photographe.
Il a choisi l’anonymat pour des raisons de discrétions professionnelles.
Il publiera en mai 2014 chez Rouge Sang éditions « Flic de Rue » dans la collection « Témoignages » et « Vachard » septembre 2014, un thriller déjanté sur les aventures d’un gardien de la paix ilotier qui masque derrière son incompétence notoire un lourd secret criminel.
En attendant vous pouvez retrouver les billets d’humeur de Fred sur son sitefreddemai.com


vendredi 18 juillet 2014

L'embaumeur; Anvers et damnation de MAXIME GILLIO








MAXIME GILLIO
L'embaumeur, Anvers et damnation.
240 pages
L'atelier Mosésu



























4ème de couverture : 
Et si DSK avait été tué dans une chambre d'hôtel ? Et si cet hôtel se trouvait en Belgique et non à New York ? Et si ce n'était pas le FBI qui enquêtait, mais Luc Mandoline, alias l'Embaumeur, le thanatopracteur préféré de ces dames ? Et si les pages de ce roman dégoulinant de sueur, de sang et d'humour noir, vous le liriez, vous ? Oui ? Alors qu'est-ce que vous attendez ?
En Belgique, il n'y a pas que les canaux qu'on retrouve pendus.



Déjà je peux vous dire que j'adore la couverture, le mélange des couleurs rend vraiment bien, les photos sont belles, il ne m'en faut pas plus pour avoir envie de plonger dans la série de l'Embaumeur.
Je suis doublement excitée car je n'ai jamais lu de roman de l'auteur, seulement trois nouvelles et le besoin de creuser et d'en savoir plus sur son écriture est sincère.
Sans oublier la préface de Paul Colize qui annonce de l'humour, du sang et du sexe, j'en attendais donc un récit détonnant et déluré et j'ai été largement comblée.

Luc Mandoline est thanatopracteur de profession, surnommé l'Embaumeur, il n'a pas son pareil pour mettre les pieds dans le plat et cumuler les boulettes.
Cet homme franc ne mâche pas ses mots, je n'ai jamais douté de son efficacité professionnelle mais on ne peut pas dire que la diplomatie soit une de ses qualités.
Je dois bien avouer que ce gars attachant m'a particulièrement fait sourire voir marrer.
Sullivan Mermet, thanato également et ancien compagnon de légion de Luc va se voir embarquer par son acolyte dans une histoire de fou, direction la Belgique, à Anvers, le tout sous la direction de Maxime Claeneboo, flic et homo qui est l'ennemi juré de Sullivan.
Un grand ponte français retrouvé dans une chambre d'hôtel belge et voilà les deux copains qui se retrouvent mêlés à une enquête peu banale, sous fond de secret d'état et de non dits, le tout s'annonce assez mal barré pour eux. 
Je vous invite à découvrir comment les thanatos vont réagir et interférer dans cette affaire vous-même ...

Le lecteur passe par des moments de déconnade mais aussi par des passages plus durs. 
La prostitution y est traitée de façon instructive et intéressante, je fais référence notamment à la culture africaine et à leurs rites qui sont développés avec ingéniosité.
Cette partie m'a passionnée aussi dure et impitoyable soit-elle, j'ai été touchée, l'auteur a su dépasser le style donné au livre et aller plus loin encore.
Le mélange est du coup aussi réussi qu'homogène, beau métissage c'est le cas de le dire.
La fin quant à elle, est assez explosive on peut ressentir le danger et avoir peur pour nos deux personnages  insouciants.
A divers moments de notre vie on a tous besoin de rire, d'éprouver de la légèreté, comme ce fut mon cas ce livre m'a permis de réouvrir mes chakras et de m'abandonner dans de bons fous rires. 

Je souhaite remercier Maxime Gillio pour son écriture directe et décontractée, ça l'a drôlement fait et aussi l'atelier Mosésu pour cette découverte très sympa, je compte bien poursuivre la série de l'Embaumeur.


Pour commander le livre ça se passe ici





Maxime Gillio est un brin fatiguant. Cet ancien prof de français reconverti dans l'édition est un sale gamin qui soigne sa schizophrénie dans des romans aux univers différents, passant du noir sordide au loufoque déjanté. 
Ca tombe bien, l'Embaumeur est une série à la fois sordide ET loufoque. Sinon, il déteste la cannelle et porte toujours des pulls hideux quand il écrit.

lundi 7 juillet 2014

Les ailes arrachées des anges de GILLES CAILLOT

En juin 2014 je retournais squatter chez Pierre de Black Novel, pour sortir ma chronique des ailes arrachées des anges de Gilles CAILLOT.


Ma chronique d'origine














GILLES CAILLOT
Les ailes arrachées des anges 
284 pages












4ème de couverture :

Aymeric Garche, lieutenant de police à la Criminelle, est un homme meurtri par la vie. Suite à une surcharge du service, il se voit confier une nouvelle affaire particulièrement délicate.
Un homme, ex footballeur est retrouvé pendu par ses propres intestins. Rapidement, les victimes s'accumulent et un lien est établi.
Aidé de Massimo Zanetti, qui revient de convalescence, le binôme va mener l'investigation tambour battant, à la recherche de la vérité. 
Un réseau de pédophile. Des crimes abominables, ponctués de mises en scènes invraisemblables.
Une enquête qui les renverra dans un passé douloureux. L'enfer n'est pas si éloigné ...





L'auteur a choisi un titre long, c'est assez rare mais sur ce coup c'est carrément réussi, il est aussi beau qu'horrible et laisse présager une noirceur à la Caillot.

Replonger avec les personnages d'"Immondanités" est un régal, Massimo Zanetti le Franco-Italien est appelé en renfort sur un meurtre violent et peu commun, pour aider Aymeric Garche lieutenant de police, nouvellement affecté sur le terrain.
Ces deux hommes à vifs, aussi blessés l'un que l'autre par la vie peut apporter de pire, vont devoir cohabiter sur cette enquête difficile et douloureuse.
Le sujet de la pédophilie me freine toujours et bien je suis très satisfaite de la façon dont il est traité, je ne peux en dire plus mais les victimes n'étant pas celles que l'ont croit, j'ai clairement jubilé pendant certains passages, vive la justice ou pas ...

L'écriture révèle une maîtrise parfaite, pour moi la patte de l'auteur est déposée depuis ses débuts, donnez-moi plusieurs textes et je suis sûre de retrouver le sien.
Le résultat de ce livre est particulièrement bon, la violence de certaines scènes est brute mais concentrée, ça s'arrête très vite et elles ne sont pas omniprésente, c'est très carré et ordonné.
La maîtrise des scènes de crime est stupéfiante, la criminologie n'a aucuns secrets pour l'auteur, les grimaces de dégoûts ont été au rendez-vous et ce pour mon plus grand plaisir.
Le lecteur a l'impression d'y assister grâce à la qualité des descriptions.

J'aime ces livres qui vous font bouger votre petit postérieur pour fermer la porte d'entrée à clés quand vous avez la frousse, très peu d'auteurs sont capables de créer des ambiances aussi fortes et Gilles Caillot en fait parti.
Les meurtres sont originaux ça change de ce qu'on peut lire habituellement, si j'osais je dirais presque ingénieux, pas de doutes on peut faire confiance à ce pro de la souffrance, très belle imagination !!!
Le dénouement tombe avec une logique implacable et un joli calcul provenant de l'auteur ça sent la réflexion et le travail.
Le final est extrêmement prenant j'ai arrêté de respirer pendant un petit moment, action, douleur ressentie, tout y est pour faire un excellent thriller.

Bref les pages se sont succédées en un rien de temps, sans que je m'en rende compte, on peut appeler ça engloutir un livre avec avidité.
Je me répète mais j'aime sentir l'évolution de l'écriture au fur et à mesure des années, je me dis que notre maître du noir va tout exploser avec son prochain livre en continuant comme ça.
Belle lancée Gilles j'en veux encore !!!






Né en 1967 à Lyon il a toujours été un grand passionné de littérature fantastique et de romans noirs. Il a connu mes premiers émois littéraires en lisant des auteurs tels que Stephen King, Jack Vance, Jean-Christophe Grangé et plus récemment Maxime Chattam. Consultant dans les technologies de l'information, rien ne le destinait à devenir un auteur de romans policiers. 

In fine de STEPHANE NOLHART

Et je retourne chez Zonelivre pour publier ma chronique de "In fine" de Stéphane NOLHART. (Mai 2014)

Ma chronique d'origine











STEPHANE NOLHART
In fine
168 pages






4ème de couverture :
Cette confession exclusive révèle au monde ce qu’aucun historien, ni chercheur, ni médecin n’a jamais pu dévoiler : la Mort a un nom ! Catule, de sexe masculin et fan des Beatles.
Catule la Mort déprime. Il se sent mal‑aimé par l’humanité, supplanté dans le cœur des hommes par la médecine et ses rêves grotesques de vie éternelle. Alors, la Mort décide de se mettre en grève et d’organiser une sensationnelle opération de communication planétaire pour instaurer un monde où il sera enfin reconnu d’utilité publique, adulé comme une Star.
 « C’est la gloire, les lauriers et les applaudissements ou je débraye. »




Pas de polar ou de thriller cette fois mais je qualifierais ce livre court de nouvelle ou encore de conte noir.

J'y ai vu une pause sympathique dans mes lectures habituelles, un interlude insolite.

Quelle surprise quand ma première envie de rire est arrivée, je m'attendais à du noir pur et dur et en fait on se trouve face à du noir sous fond d'ironie, de sarcasme voir d'un peu d'humour.


Catule est de sexe masculin sans être vraiment un humain et pour cause il est la mort en personne, il épure la terre du trop plein, des personnes âgées entre autre ayant passées le seuil critique de la bonne santé.

Quand il décide de se mettre en grève car sa condition lui pèse et il est évident que sa côte de popularité est terriblement basse et bien on imagine aisément le joyeux bordel (en parlant poliment) qui s'instaure. 
Impossible de mourir sans cet étrange personnage, que deviendrait ces "immourables" ? 
De quoi doit-on avoir le plus peur de la mort ou justement de ne pas accéder au repos éternel et à ce qu'il peut bien se passer après ?
Catule va-t-il réussir à se faire entendre et obtenir un peu de reconnaissance ?

Je remercie les Editions Rouge Sang, qui m'a permis de découvrir un nouvel auteur français, j'ai trouvé le ton de l'auteur très fonceur, affirmatif, du coup on ne discute pas on rentre de suite dans le livre, j'ai eu envie de dire : Oui chef j'arrive.

Les dialogues et l'écriture sont cashs, j'ai apprécié.
Si j'avais Catule en face j'aurai peut-être une faveur à lui demander je peux ?



Commander In Fine




Enfance
Groupe préféré : Les Musclés.
Livre préféré :  Rahan, dans Pif Gadget.
Fringues : Kickers et sweat- shirt U.C.L.A.
Acteur  préféré: Terence Hill
Il déteste écrire.
Collège
Groupe préféré : Les Clash
Livre préféré : Des fleurs pour Algnernon.
Fringues : Bandana & Rangers.
Acteur  préféré : Steve Mac Queen
Il écrit ses premières  lignes publiques dans le magazine du collège, pour faire rire ses potes.
 Lycée
Groupe préféré : INXS
Livre : Les Fleurs du Mal.
Fringues : En noir.
Acteur préféré : Peter Sellers
Il tient des carnets, prend des notes et joue avec les mots pour passer le temps en cours de Math.
 Fac
Groupe préféré : Bob Marley
Livre : Neuf essais sur Dante, de Borges.
Fringues : Jean usé & chemise blanche.
Acteur  préféré: James Belushi.
Il n’écrit rien. Il lit.
 Adulte
Groupes préférés : Les groupes de presse et d’éditions qui le nourrissent.
Livres : Ceux qu’il écrit comme nègre pendant 8 ans.
Fringues : Jean et Converses.
Acteurs  préférés : Ses éditeurs.
A l’approche de la quarantaine. Il passe à l’acte et commet des romans.
«  Les ailes de Giacomo » chez Ple éd en 2007,
«  Je ne vous voyais pas comme ça »  chez Ple éd en 2009
« Blackbook » chez Laura Mare éd. en 2011.
Et une biographie : « Vinc, biographie d’un peintre after pop art » chez Notari éd, en 2012.

L'échiquier d'Howard Gray de FLORENT MAROTTA

Merci à Gaylord de m'accueillir chez lui sur Du bruit dans les oreilles, de la poussière dans les yeux (avril 2014)


Ma chronique d'origine : L'échiquier d'Howard Gray de FLORENT MAROTTA sur le blog Du bruit ...












FLORENT MAROTTA

L'échiquier d'Howard Gray
486 pages 
Rouge Sang Editions 















4ème de couverture : 
Après un carnage à l’explosif dans le métro parisien, la France vit dans la terreur d’un terroriste Iranien; Racheed Al’Wesan. 
La police piétine. Alors comme elle en a pris l’habitude pour pallier à son manque d’effectifs et de moyens, elle fait appel à un partenaire privé pour l’aider. 
C’est ainsi que l’ ombrageux et alcoolique Gino Paradio, lieutenant défroqué de la Police Judiciaire, devenu détective désargenté, se voit confier des recherches par son ancien chef de service. 
Des terroristes islamiques, des tueurs à gage, un conseiller présidentiel, un mercenaire, un hacker, des criminels sordides, un patron du CAC 40, la mafia calabraise : Gino Paradio, dit "le Pit’" va devoir abandonner une vengeance personnelle pour débrouiller l’écheveau compliqué de cette traque sanglante à l’ennemi public N°1. 
Mais comment distinguer, sur l’échiquier, les pièces blanches des noires, et qui sont les joueurs ?




L'histoire débute avec un chapitre qui intrigue, les rouages de mon cerveau se sont immédiatement mis en marches, des milliers de questions déboulent et il n'en faut pas plus à ma curiosité pour s'activer.

 C'est parti je suis rentrée dans un polar d'une excellente qualité, l'auteur a son propre style, la construction résulte d'un travail conséquent, on peut sentir le temps donné et la recherche pour obtenir un résultat nickel. 
Une écriture affirmée et sûre c'est un réel plaisir à suivre.
Du début à la fin je me suis répétée que je lisais un livre inspiré par personne, un livre propre à l'auteur avec une impression constante de nouveauté.

J'ai passé un moment avec Gino, cet ancien flic est un animal blessé, d'ailleurs ses anciens collègues le surnomment "le Pit'", tiré du Pitbull, un chien à la mâchoire surpuissante, soupçonné de dangerosité il inspire la crainte et la méfiance. 
Gino est pareil une fois qu'il tient quelqu'un il ne le lâche plus.
Le privé va se voir confier des recherches par son ancien service qui vont le mener dans une traque aussi passionnante que dangereuse.
L'islam est un sujet sensible que l'auteur a investi avec brio, il est évident que lorsque le sujet est maîtrisé sur le bout des doigts il en est d'autant plus intéressant. 
D'ailleurs à l'évocation de l'armée on ressent presque le vécu de l'auteur que l'on peut deviner à sa biographie.
Gino est doué mais arrivera-t-il à mettre la main sur Racheed Al'Wesan l'homme le plus recherché de France. 
Ses déboires d'alcoolique vont-t-ils faire rater ses plans ?

J'ai aussi apprécié la connaissance de l'auteur sur des termes un peu techniques comme la préemption d'un bâtiment, oups déformation professionnelle sorry, en tout cas c'est très carré et donne une excellente crédibilité à l'enquête. 
Celle-ci est d'ailleurs très sympa à suivre, j'ai presque eu l'impression d'y participer, le lecteur se prend au jeu et se sent intégré.
L'action quant à elle est prenante et réjouissante, elle est fortement complétée par les descriptions qui enrichissent le tout.

Niveau émotion j'ai été servie, j'ai pu à un certain moment me sentir impuissante et torturée par la douleur d'un des personnages ou encore dévorée par l'envie de tenir le dénouement, justement il tombe à pic ce dénouement les explications sont parfaites pour tout rassembler en un seul morceau (ou presque ...) et éclairer le lecteur sur les derniers détails de l'affaire.

J'ai pu me rendre compte à quel point une partie d'échec peut être machiavélique et cruelle quand on se trouve en plein milieu, sa fin est sublime tellement elle est forte en actions et sensations, j'en ai presque eu des sueurs froides, elle est d'ailleurs très travaillée bravo à l'auteur !!!

Les couvertures des livres des éditions Rouge-Sang sont superbes, voilà la suite d'une bien jolie collection dans ma bibliothèque, je m'empresse donc de remercier cette maison d'édition ainsi que Florent Marotta pour cette lecture.

L'échiquier d'Howard Gray est de ces livres qu'on souhaiterait pouvoir lire sans interruptions, difficile à lâcher on ne peut que trouver les gestes du quotidien ingrats. 
Si je peux déjà vous donner une info, les dernières pages laissent imaginer une suite qui m'a laissée l'écume à la bouche, l'envie de continuer avec Gino et son copain hacker est incroyablement forte, je suis sûre d'être exaucée !!!

Pour commander le livre de Florent Marotta sur le site des Editions Rouge Sang : C'est ici



Florent Marotta est né à Firminy le 22 mars 1976,écrivain français de romans policiers ou romans noirs, Florent Marotta commence pourtant l'écriture par de la Fantasy, genre qu'il affectionne et qui est à l'origine de sa passion pour la lecture. Aujourd'hui il compte trois romans policiers/thrillers : Projet T ; Injection de Réalité 2.0 et L'échiquier d'Howard Gray. Créateur du personnage de Gino Paradio, agent de recherche privé et ex-flic déchu, héros de L'échiquier d'Howard Gray, il travaille à la suite des aventures de ce personnage rustre mais attachant.

Noir Ego de PIERRE GAULON

C'est au tour de Zonelivre de m'héberger pour ma chronique de Noir Ego de Pierre GAULON, sur son blog : Zonelivre (avril 2014) Je suis particulièrement fière de compter parmi leur team de chroniqueurs.


Ma chronique d'origine : Noir Ego de PIERRE GAULON sur Zonelivre  








PIERRE GAULON
Noir Ego
299 pages 
City Editions




















4ème de couverture : 
Au milieu de l'été, sur une aire d'autoroute, un homme disparaît. Il s'est littéralement volatilisé lors d'une simple halte en famille. Sa femme et ses deux enfants le recherchent désespérément avec l'aide d'un policier à la retraite rencontré par hasard. 
Philippe a-t-il décidé d'abandonner sa femme et ses enfants ? Quelles autres hypothèses pourraient expliquer cette incroyable disparition ?
Bloquée sur l'aire d'autoroute à cause d'une violente tempête, face à l'incompréhension, une famille vole en éclats.
Elle va de découvertes en découvertes et comprend bientôt que chaque homme possède une face cachée et des secrets inavouables...



J'ai d'abord commencé par lire "La mort en rouge", premier livre de Pierre Gaulon, j'aime jauger l'évolution d'un auteur, je lui ai d'ailleurs donné un excellent avis. 
Avec Noir Ego je me suis dit mais que se passe-t-il ? L'auteur joue autant avec les mots qu'avec son lecteur, c'est une sensation agréable on sent de suite qu'il a assuré ses appuis avec une maîtrise redoutable.
La découpe des chapitres a une importance fondamentale dans ce livre, elle est originale et change vraiment d'une construction classique, c'est un point que j'ai particulièrement apprécié.
Les retours en arrière sont fréquents et se conjuguent parfaitement avec les moments présents, ils nous permettent progressivement d'évoluer dans la vie familiale des personnages et de peut-être comprendre ce qu'il se trame.
L'écriture est fluide, les lignes se laissent faire, on les sent dociles et la lecture en avance d'autant plus vite, de toute façon on est obligé de tourner les pages pour démêler l'intrigue et savoir ...

Imaginez une seconde ce qu'à du ressentir Aline quand elle s'est rendue compte de la disparition de son mari, sur une aire d'autoroute, en chemin pour les vacances.
Imaginez la panique et la détresse d'une femme seule avec deux enfants au milieu de nulle part.
Qu'est-il arrivé à Philippe, le chef de famille ? Drame ou abandon ? Je dois avouer avoir été prise d'un doute au cours de ma lecture, un doute horrible qui s'est insinué en moi tout doucement, j'ai prié très fort pour me tromper car il est évident que l'issue en était dramatique.
J'en suis arrivée à me poser des questions sur le couple, sur la famille en général, Aline et Philippe ressemblent à bien des français, des responsabilités, le quotidien à gérer et les soucis qui vont avec, pourtant on découvre qu'ils cachent quelque chose de lourd, ancré en eux.
C'est un sujet sérieux qui est soulevé, on parle de souffrance, de vies éprouvées, de traumatisme lié à l'enfance.

Parlons de la fin de ce livre car c'est un sacré morceau, elle est magistrale, je suis passée par toutes les hypothèses inimaginables, j'ai passé en revu tous les cas de figures et il se trouve que j'ai cherché partout sauf au bon endroit.
Face à l'inéluctable j'ai beaucoup réfléchi, l'auteur nous malmène (et on adore ça bien sûr) j'ai posé de nombreux "et si ...", si les choses s'étaient passées autrement, et si les personnages avaient fait des choix différents cela aurait-il influencé ou changé leur destin?

J'ai été particulièrement touchée par la mention faites aux Readers (Le groupe READ, composé de lecteurs et d'auteurs déjantés réunis par la même passion) dans les remerciements de Noir Ego, encore un auteur français talentueux qui aime ses lecteurs et qui le leur montre.
Je remercie City Editions et Pierre Gaulon pour sa disponibilité et sa simplicité. On aime !




Pierre Gaulon a une trentaine d'années. Après des études de lettres modernes et une expérience de professeur de français, il dirige désormais son entreprise dans l'univers du jouet. " La mort en rouge" est son premier thriller.



dimanche 6 juillet 2014

La chambre d'Hannah de STEPHANE BELLAT

C'est au tour de Pierre d'accueillir ma chronique de La chambre d'Hannah de Stéphane Bellat sur son blog Black Novel en mars 2014, je souhaite le remercier pour son accueil et ses encouragements sans limites.

Ma chronique d'origine La chambre d'Hannah de Stéphane Bellat sur Black Novel








STEPHANE BELLAT

La chambre d'Hannah
255 pages
MA Editions 










4ème de couverture : 
Paris, février 1992. Pierre Descarrières, 11 ans, est malheureux coincé entre une vie terne et des parents qui se déchirent quotidiennement.
Seul dans sa chambre, il rêve d'un frère ou d'une soeur qui viendrait rompre sa solitude. 
Paris, février 1942. Hannah Klezmer, 11 ans, étouffe dans l'espace confiné de son appartement, mise à l'écart puisque juive. 
Leurs routes n'auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, c'est arrivé. Car il existe entre eux un lien plus fort que le temps et la folie des hommes. 
Si la chambre d'Hannah plonge ses racines dans l'histoire la plus sombre, c'est aussi le roman sensible et lumineux d'une amitié entre deux enfants qui n'ont, au premier, rien en commun : ni leur condition, ni leur époque. 
Avec, en filigrane, ces deux questions essentielles :
jusqu'où aller par amitié ? Sommes-nous prêts à croire l'impossible ?



J'ai d'abord rencontré Pierre, un enfant plutôt malchanceux, j'ai adopté son univers, sa famille, son expérience d'écolier, le tout présenté par une jolie plume.

Puis ce fût le tour d'Hannah, du même âge que Pierre mais a une autre époque, une époque bien différente, hostile, cauchemardesque, où l'horreur fût omniprésente de 1939 à 1945.
J'ai ressenti le manque de cette petite fille, sa faim, son isolation dû à sa religion, l'injustice qui est sa vie.

Comment deux enfants vont-ils pouvoir faire connaissance avec les cinquante années qui les séparent ? Comment est-ce possible ? Je vous invite à lire le livre pour satisfaire votre curiosité, dès les premières lignes le lecteur ressent le besoin d'avancer sa lecture pour l'étancher.

Je reviens sur l'écriture car elle est belle et maîtrisée, l'auteur a su créer une symbiose parfaite entre ces enfants si différents mais aussi leurs vécus diamétralement opposés. 
Certains échanges entre les protagonistes m'ont fait sourire, il y a de la candeur car il est bien difficile de se comprendre avec un demi siècle d'écart tant le langage et les expressions ont évolué.

J'ai relevé ce passage pour vous, sa beauté m'a sautée aux yeux : " Et l'irréparable se produit alors. L'incroyable, le surprenant, l'imaginaire, les séquences aléatoires, les rencontres impossibles sont bannis. Seuls doivent demeurer le certain, le palpable, tous ces artifices qui forment la panoplie de la logique, des analyses rationnelles. C'est ce matin précis que choisit un enfant pour mourir et renaître dans l'enveloppe d'un adulte."
Il nous est tous arrivé de lire un livre sans rien ressentir de particulier, peut-être par manque de profondeur. Pour le coup, "La chambre d'Hannah" est sûrement un de ceux qui m'a le plus remuée sur le plan émotionnel.
Ce livre est un concentré de beauté face à toute cette horreur.
La fin et le dénouement m'ont vraiment étonnée, je n'ai rien vu venir quand les pièces du puzzle sont venues se mettre en place les unes après les autres et les larmes ont menacé de venir à de nombreuses reprises.
A partir de la moitié du livre, les frissons ne m'ont plus quittée, j'ai eu peur pour ces pour ces petits personnages, j'ai vécu avec eux les camps de concentration, les rafles, la mort.

J'ai eu l'immense chance de discuter avec l'auteur, il m'a immergée dans l'histoire de notre pays, notre histoire, c'est un homme passionné mais pas seulement, il est particulièrement impliqué sur le plan personnel.
J'en suis ressortie riche et la gorge nouée, des phrases en hébreu données puis traduites, une chanson juive écoutée mais aussi des informations et des faits réels échangés. 
L'auteur nous parle d'une petite juive, une histoire magnifique et dure, j'y ai vu un superbe hommage à tous ceux qui sont morts pendant la seconde guerre mondiale, ceux qui ont été déportés mais aussi à toutes les personnes qui ont tentées d'arrêter ce génocide.

Je remercie Stéphane BELLAT et MA Editions pour cette lecture enrichissante et émouvante.
Laissez-vous séduire par sa couverture classieuse, ce qu'il se passe derrière vaut le détour ... 
Nitra'e bekarow Stéphane (à bientôt en Hébreu).







Stéphane Bellat, né en 1961 dans l'ouest de la France, est spécialiste de la Seconde guerre mondiale. Pendant une dizaine d'années, il rédige des articles pour des magazines d'histoire, devient guide et conférencier autour de la bataille de Normandie. En 2010, il se sent envahi par le besoin d'élargir son horizon et décide de revenir à sa première passion : la littérature fantastique.