vendredi 22 avril 2016

Quand la neige danse de Sonja DELZONGLE






Sonja DELZONGLE

Quand la neige danse














4ème de couverture :
Février 2014, au nord de Chicago. La neige et le blizzard semblent avoir pétrifié la petite ville de Crystal Lake. Un matin, le médecin Joe Lasko reçoit un paquet. Y repose une magnifique poupée aux cheveux longs et roux, sosie de sa fille Lieserl disparue depuis plusieurs semaines. Comble de l'horreur : la poupée est vêtue exactement comme Lieserl le jour où elle s'est volatilisée. 
Ce n’est pas tout. Depuis un mois, quatre fillettes ont été enlevées, et chacune des familles va recevoir une poupée. Joe, jeune divorcé, décide de mener sa propre enquête, aidé par une détective privée dont il était secrètement amoureux des années plus tôt. Conscients que l'affaire les dépasse, tous deux appellent à l'aide Hanah Baxter, la célèbre profileuse, et son inséparable pendule. Quelque part dans Crystal Lake, depuis très longtemps, quelqu'un s'en prend aux enfants. Les détient-il prisonnières? Sont-elles encore en vie? 




Après le coup de foudre dévastateur éprouvé pour Dust, le précédent thriller publié de Sonja Delzongle, c'est juste du pur bonheur de se rendre compte qu'on retrouve Hanah Baxter dans ce dernier.
Je ne lis les 4ème de couverture qu'avant ma lecture voilà pourquoi c'est une surprise, je veux être vierge de toute info, ceci dit j'espère que c'est la suite d'une longue série, je suis totalement addict.

Quatre petites filles ont été enlevées à Crystal Lake, au bout d'un mois l'enquête s'essouffle et Joe un des pères décide de mener une enquête parallèle avec l'aide d'une détective privée.
Cette dernière ayant dans ses contacts Hanah Baxter, l'exceptionnelle profileuse, va lui demander du renfort.
Une poupée ressemblant fortement à chaque petite fille a été envoyée dans les familles respectives, le temps presse...

Quel sujet immensément dur que la disparition d'enfants, tous les détails sont présents, profonds et douloureux.
L'horreur ressentie par les parents est palpable, une peur inapaisable, qui ne laisse aucun répit à l'esprit.

Les personnages sont une totale réussite jusqu'au chien de Joe qui a un vrai rôle, si si c'est possible mais bien sûr ce n'est pas celui qu'on préfère, Hanah détrône tous les autres. 
Cette femme au passé douloureux, ancienne tox et aux sens surdéveloppés.
J'ai particulièrement aimé l'action qui y est particulièrement présente, par moment je me suis surprise à retenir ma respiration, le rythme est intense on a l'impression de mettre les doigts dans une prise.

En commençant j'ai su que j'allais encore prendre une gifle, rien que l'écriture est parlante, elle est dense, étoffée, elle transpire le talent.
Au passage j'ai eu les nerfs à vif, les tripes nouées et j'ai poussé le vice jusqu'aux larmes sur le dénouement, oui ça n'arrive pas souvent mais je me suis prise au jeu j'ai tremblé pour ces petites filles. 
N'essayez pas de décrypter mes propos vous n'aurez pas le fin mot et heureusement car c'est désormais à vous d'attraper ce roman.

Je me sens sonnée mais heureuse, j'ai pris un pied d'enfer à la lecture de ce thriller, l'auteure confirme bel et bien qu'elle est une grande !!!
Je me suis mise à genoux devant cette grande prêtresse du noir pour Dust et bien je suis bonne pour recommencer...





Sonja Delzongle est une ancienne journaliste installée à Lyon et passionnée d’Afrique.
Née en 1967 d’un père français et d’une mère serbe, Sonja Delzongle a grandi entre Dijon et la Serbie. 
Elle a mené une vie de bohème, entre emplois divers (les plus marquants ayant été le commerce artisanal africain-asiatique et la tenue d’un bar de nuit) et écriture. 
C’est en 2011 qu’elle commence l’écriture de "Dust". Sa passion pour l’Afrique, qui remonte à sa petite enfance, l’a amenée à y faire de multiples séjours. 

2 commentaires:

  1. Nous sommes deux à genoux devant la grande prêtresse du Thriller. Je prends une claque à chacun de ses romans.
    Soledad Del Rio (administratrice de la page FB "Dans les rayons de Paule Art".

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