mardi 29 mars 2016

Surtensions de Olivier NOREK








Olivier NOREK

Surtensions



Sortie le 31 mars 2016














4ème de couverture :
Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu'on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels - un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur - se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ? 

Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance... 

Pour cette nouvelle enquête du capitaine Coste, Olivier Norek pousse ses personnages jusqu'à leur point de rupture. Et lorsqu'on menace un membre de son équipe, Coste embrasse ses démons.






J'ai retrouvé cette écriture envoûtante et fluide que nous avons tant aimé dans Code 93 et Territoires, les deux précédentes aventures de Victor Coste.
Je dis "nous", chose rare, car je m'adresse précisément aux lecteurs d'Olivier Norek et je sais qu'ils sont de plus en plus nombreux et enthousiastes.
Si ce n'est pas encore votre cas c'est tout simple : foncez !!

Nunzio Mosconi est incarcéré à la prison de Marveil à la suite d'un braquage, son quotidien est devenu un cauchemar ni plus ni moins.
Il est régulièrement visité par sa sœur Alex, le cerveau de la fratrie Corse, sentant que son cadet ne tiendra pas longtemps dans ce monde barbare elle va demander l'aide de son avocat pour le tirer d'affaire.
En parallèle on retrouve le capitaine Coste sur le qui-vive, un jeune homme de 19 ans, David vient d'être enlevé contre une rançon.
La vie dans le 9.3 n'est pas un long fleuve tranquille... en fait ça va sacrément partir en vrille ...

Coste est un personnage qu'il est agréable de revoir, c'est très imagé mais dans l'esprit c'est ça on a presque l'impression d'être en compagnie d'un ami, on se sent confiant, en sécurité.
Notre bon flic va aller de chocs en surprises et pas forcément agréables.
Quand les recherches sont au point mort, un coup de chance inespéré tombe sur l'équipe, j'ai trouvé ce moment terriblement jouissif, mon cœur en a fait un bond dans sa cage thoracique. 
L'enquête a pu renaître de ses cendres après des déboires cruels et sanglants.

Quelques comparaisons bien placées m'ont arrachée un sourire malgré la dure réalité du sujet.
On assiste à une guerre des différents services de police, où tout est question d'honneur et de fierté à réussir avant les autres.
Sans parler de la chaîne de magistrat, procureur, ministre et autres huiles qui prennent les décisions d'en haut mais pêchent niveau efficacité.

Le système carcéral est une structure complexe, le manque de moyens, de personnel, de places mais aussi sa dangerosité.
Pour le citoyen lambda c'est un milieu extrêmement fermé et secret, l'auteur a choisi de nous ouvrir ses portes et croyez-moi la visite vaut le détour.

Volontairement je ne vous parlerais pas de tous les protagonistes et de leurs actes cela entacherait votre plaisir, je peux vous confier que la construction de ce roman est bien plus complexe et réfléchie que je ne peux le décrire.
Ça relève clairement de l'excellence pour moi, l'auteur est allé très très loin dans sa réflexion et a su la mener sans une ombre au tableau.

Qu'il est agréable pour moi de voir la ville de Cahors nommée dans un récit, on est tous pareil j'imagine quand on croise son bout de racine, j'ai pu aussi apercevoir ma date de naissance mais ce ne sont que des coïncidences fortuites.
Ce qui n'est pas le cas par contre pour les rues Jacques Saussey et Favan, j'ai encore pu apercevoir Maud Mayeras et Michaël Mention, je me suis assez marrée car c'est gratiné pour ce dernier qui a le rôle d'un grand malade alias le rhinocéros. 

L'auteur a bâti une sérieuse réputation avec ses écrits, laissez-moi vous dire qu'avec ce troisième volet de la série, il coule une couche supplémentaire de béton armé.
Je reste d'ailleurs collée au mur même après avoir refermé le roman.
Vous allez grincer des dents, le lecteur est malmené, secoué voire brutalisé... pour notre plus grand bonheur.
J'ai cru suffoquer de trouille, jusqu'à la fin la tension et les rebondissements ont perturbé ma respiration qui est restée bloquée à de nombreuses reprises, Surtensions porte bien son titre.

J'ai eu mal, j'ai souffert, bien joué M'sieur Norek objectif plus qu'atteint, j'ai pris un pied d'enfer, je parlerais même d'orgasme littéraire.
A votre avis le trèfle à quatre feuilles porte chance ou malheur ?





Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche de la Sous-Direction de la Police Judiciaire (SDPJ) en Seine Saint-Denis (93).
Après deux ans dans l'humanitaire, il devient gardien de la paix à Aubervilliers, puis rejoint la PJ au service financier puis au groupe de nuit chargé des braquages, homicides et agressions.
Après avoir réussi le concours de lieutenant, il choisit Bobigny au sein du SDPJ 93, à la section enquêtes et recherches (agressions sexuelles, enlèvement avec demande de rançon, cambriolage impliquant un coffre-fort…).
Il écrit quelques textes et participe en 2011 à un concours de nouvelles. Il décide de se mettre en disponibilité pour écrire son premier roman "Code 93", un polar réaliste qui nous plonge dans le quotidien des policiers en Seine-Saint-Denis.
"Territoires", présenté en exclusivité à l’occasion de ce 6ème Festival International des Littératures Policières de Toulouse Polars du Sud, est la suite de "Code 93". 
Il a travaillé à l’écriture de la sixième saison d’Engrenages
Les droits de ses romans sont déjà acquis en vue d’être portés à la télévision pour y être déclinés en série.

Page facebook officielle https://www.facebook.com/pages/Olivier-Norek-Officiel/165642273587408?sk=timeline&ref=page_internal




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