vendredi 22 janvier 2016

L'insigne du boiteux de Thierry BERLANDA







Thierry BERLANDA

L'insigne du boiteux


La Bourdonnaye Editions

Sortie le 21 janvier
2016






4ème de couverture : 
Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ?

Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…
Dès les premières pages, l’auteur nous plonge dans une descente vertigineuse au fin fond de la folie meurtrière. Certaines figures cauchemardesques prennent vie dans notre réel. Le Prince est de celles-là. Gageons que cette créature qui se nourrit de nos peurs hantera longtemps nos mémoires.



Le nom de l'auteur ne m'étant pas inconnu j'ai eu bien envie de le découvrir même si pour cela il m'a fallu braver le sujet dépeint par la 4ème de couverture.
Et oui je suis une maman sensible c'est même mon talon d’Achille, mon seul défaut c'est que j'aime jouer avec le feu malgré mes appréhensions et je me brûle rarement.

Dans ce thriller nous sommes confrontés à un tueur hallucinant de folie, avec lui la désignation de "monstre" prend tout son sens.
J'en croise pourtant souvent mais les descriptions sont pour le moins réussies, il est aussi angoissant que terrifiant, c'est plutôt ça j'ai ressenti de la terreur en me rendant compte que j'avais croisé sa route et il va falloir s'en accommoder tout le long...

Le téléphone sonne en pleine nuit, Jeanne se rend sur une scène de crime conformément à la demande de la police.
Etant spécialisée en objet d'art elle se demande ce qu'on peut bien lui vouloir à cette heure.
Elle va alors avoir sous ses yeux l'inimaginable, une mère de famille littéralement massacrée devant son petit garçon, il ne s'agit malheureusement pas d'un cas unique.
La nuit suivante, ce sera une autre personne qui va contacter Jeanne et qui exigera également de la voir, on imagine assez bien ce qu'elle va ressentir devant cette demande, devant l'inconnu...
Ah oui j'oublie un détail la jeune femme a un fils de 7 ans, comme les victimes.

Les investigations prennent une dimension importante, le profil psychologique du tueur est développé, étudié et disséqué.
C'est une partie consciencieusement décrite, qui à mon sens est capitale en présence d'un tel tueur en série.
La description des scènes de meurtre est relativement hard mais l'accent est placé sur l'enquête, bien que l'action soit continue et prolongée.

Quand un livre est beau j'aime le souligner, la couverture est superbe et une fois en main c'est clairement un beau bouquin.
Pour résumer j'ai passé un bon moment de lecture et j'ai bien accroché avec les personnages de Jeanne et sa famille.  



Je vis à Paris et j'y écris nuit et jour (la nuit surtout). Trenet disait qu'il faisait des chansons comme un pommier fait des pommes. C'est ainsi que je fais des livres. Dans quel but ? Toucher et faire toucher ce qu'est l'humanité quand on l'a débarrassée de ces masques.
J'écris un roman (entre autre) à peu près tous les dix huit mois. Depuis une dizaine d'années, je me suis dit qu'il était temps de les partager. Parce que finalement un livre n'existe pas tant qu'il n'est pas lu. 






2 commentaires:

  1. merci pour ce shoot , et bravo à thierry , intelligent, travailleur, exigeant et émouvant

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