dimanche 1 novembre 2015

Le festin des fauves de Dominique MAISONS







Dominique MAISONS

Le festin des fauves






Sortie le 
5 novembre 2015














4ème de couverture : 
A Neuilly, un notable corrompu donne une somptueuse soirée libertine. Les hommes portent des masques de prédateurs : hyènes, lions, chacals... Les femmes sont les proies : gazelles, antilopes ou biches. Mais au moment du discours qui doit lancer la fête, l'hôte s'écroule, dans un jaillissement de sang. Un poison lui a fait exploser tous les organes. Quelques jours auparavant, la victime avait reçu une lettre de menaces, signée d'un curieux nom : Judex. Que vient faire dans cette affaire le justicier en cape noire du feuilleton de Louis Feuillade et Arthur Bernède ? Et cette dénommée Lucy, maîtresse SM, qui n'a de cesse de retrouver sa compagne disparue, Roxana ? Et ces trois frères brésiliens qui sèment la mort pour récupérer d'étranges urnes funéraires ? Quand un nouveau grand ponte succombe aux avertissements de Judex, c'est tout l'appareil étatique et policier qui se retrouve en danger. Le Commandant Rossi sait qu'il sera le fusible, le premier à être sacrifié si tout dégénère. Pour sauver sa peau, il doit remonter la piste de Judex jusqu'aux plus hautes sphères.




J'ai découvert Dominique Maisons avec son premier roman, il fût pour moi un réel coup de cœur, je me suis donc lancée dans "Le festin des fauves" en toute quiétude.
C'est le terme qualité qui me vient à l'esprit pour décrire ce que j'ai pu lire de l'auteur, des thrillers consistant avec de la matière... rouge...

Mais quel prologue ça crépite sous les doigts, je ne devais pas m'y attarder trop car il se passe bien d'autres choses mais j'ai terriblement aimé cette soirée libertine chez un homme richissime et véreux.
L'accent est parfaitement mis sur la chasse à la femelle, dominée, des prostitués embauchées en guise de gibier pour des vieux vicelards puant de fric.
Le meurtre du propriétaire des lieux est majestueux, bien sûr il n'est pas jouissif d'assister à une telle ignominie mais nous sommes dans un thriller donc c'est de mise.

Judex va vite revendiquer l'assassinat et continuer sa vague meurtrière en s'en prenant à des crapules ultra protégées par leurs hautes fonctions.
La piste va être très difficile à remonter pour les flics de la DIGC, tout passe par des messages sur internet, impossible à tracer.
On va plus ou moins assister à ce qu'il se passe dans la haute sphère des huiles, des anguilles qui effacent ce qui les arrange et contournent lois et procédures en un tour de main.
L'enquête va être plus que périlleuse pour Rossi et de Malicandre, leurs supérieurs cherchent un responsable pour porter l'échec du service... ça va donc très vite sentir le roussi et le duo d'enquêteurs va devoir prendre les devants de façon peu orthodoxe.
Leur choix va être grisant pour  le lecteur, il faut parfois sortir des sentiers sécurisés pour sauver sa peau, le but ultime est de Judex qui sous des airs de justicier continue le massacre.

Les méthodes pour tuer utilisées sont inaccessibles au grand public et les victimes meurent dans des souffrances inimaginables.
Je souhaite mettre l'accent sur ces scènes, quelle réussite c'est grandiose, on a l'impression de voir la personne agoniser sous ses yeux.
Il est évident que je ne souhaite pas assister à une telle horreur en direct évidemment mais ça me laisse penser que dans un film ça aurait de la gueule... Une putain de gueule même...

En parallèle il y a Lucy, un personnage fort qui tient les hommes en laisse et à ses conditions, je me suis attachée à elle, son côté girlpower malgré ses souffrances intérieures.
Une nana qui maîtrise le Taekwondo, qui se déplace en Kawasaki et qui a un tatouage qui prend tout le dos, je suis séduite.
Lucy recherche son amie Roxanna et va croiser la route de Rossi, le danger va les rattraper l'un comme l'autre et tout va se terminer au milieu du festin des fauves...

Je relève rarement des passages mais de temps en temps je peux être bluffée par la beauté ou l'originalité d'une phrase que j'ai envie de partager avec vous : "Fragile, usé et d'une maigreur, Emile Morestier semble ne vivre qu'au prix d'un incroyable oubli de la Faucheuse qui l'aurait laisser traîner par mégarde lors de sa dernière visite".

Je pense que vous pouvez sentir mon enthousiasme, j'ai beaucoup apprécié ma lecture, je ne peux que vous conseiller de vous rendre chez votre libraire dès le 5 novembre pour vous le procurer, je suis ravie de lire à nouveau Dominique Maisons. 



Né le 06/08/1971 à Paris, Dominique Maisons a traversé ses études sans objectif clairement déterminé, mais finalement il aimait bien apprendre alors il a glané quelques diplômes dont la liste n'a aucun intérêt. De son jeune âge il se souvient avec plaisir des histoires qu'il racontait pendant les récréations à un petit cercle de fidèles ainsi que de sa première rédaction que son institutrice a lue à toute la classe... De quoi susciter une vocation qui ne s'est jamais démentie, elle aura juste mis du temps à se mettre en œuvre, un peu par indolence et un peu parce qu'il a suivi d'autres pistes...

A travaillé dans la musique chez Sony tant que les gens en achetaient... Il espère donc que ces mêmes gens vont continuer un peu à acheter des livres. Il aime les romans populaires, les Dumas, Paul Féval, Auguste Bernede, Gaston Leroux, G-J Arnaud, ... et il s'emploie à continuer dans cette veine et à reprendre une partie du flambeau de cette littérature aux personnages hauts en couleur si caractéristiques de la culture populaire française. Plus récemment, il se sent proche, dans la démarche, d'un Jo Nesbo ou d'un John Connolly et il admire Denis Lehane... Il essaye dans ses écrits de donner libre cours à son imagination, sa préoccupation principale serait que ses histoires ne donnent jamais une impression de déjà lue. Surprendre, distraire et étonner avec un petit supplément d'âme, voilà le programme qu'il vous invite à découvrir.

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