lundi 9 mars 2015

Ravensbrück mon amour de Stanislas PETROSKY






Stanislas PETROSKY

Ravensbrück 
mon amour

Sortie le 14 mars 2015












4ème de couverture : 
Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l'illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies.
Rien n'échappe au crayon affûté du jeune homme : l'horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les mœurs des officiers, la vie, la mort .
Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au coeur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.






Le teaser...




Il s'agit là d'un premier écrit ? nonnn je ne peux pas le croire quand on voit la fluidité du roman, la maîtrise du sujet et cette écriture si assurée.
Je viens de le refermer et j'en tremble presque, il faut dire que l'histoire se passe au cœur d'un camp de concentration en Allemagne, à une époque bien connue où des millions de personnes ont été tuées et mutilées.
Vous comprendrez donc pourquoi mes nerfs sont tendus, l'auteur a retranscrit la vie ou plutôt la mort dans un tel mouroir sauvage et quelle retranscription waw. 
C'est terriblement dur on pourrait croire que l'auteur y a vécu lui-même, c'est bluffant de réalité.

Gunther Frazentich, jeune allemand enrôlé de force pour les travaux d'un camp de travail, va se voir littéralement atterrir en enfer, on va se retrouver à ses côtés et assister aux pires sévices portés aux détenus.
Pendant ces années il va passer par divers sentiments, l'impuissance, la faiblesse, d'ailleurs n'est-il pas plus facile de détourner le regard au lieu de risquer la perte de ses privilèges. Alors il dessine, voilà son exutoire, il dessine tout comme une libération, une évasion enfin du moins au début car quand une supérieure se rend compte de son talent, sa vie va changer.
Il va devoir croquer la mort sous toutes ses formes, mêler sa passion à l'horreur la plus absolue est-ce si agréable? Comment va-t-il se sortir de cet engrenage? Va-t-il seulement y arriver?

Ce récit va se révéler passionnant, une vraie palette de couleurs bien précise, rouge pour le sang, vert et jaune pour les corps infectés et pourrissants mais ça reste le noir qui domine le tout.
Je me suis sentie proche de la nausée parfois, devant cette injustice, cette ignominie et je pense simplement que l'auteur est doué car c'est justement le but de ressentir même à travers des lignes, surtout à travers des lignes.
Les détails sont douloureux mais il s'agit là pourtant de ce qu'il s'est passé en Europe il y a seulement une poignée d'années, personnellement je continuerai à lire des ouvrages sur cette guerre aussi moche soit-elle car il faut savoir et ne pas oublier, surtout ne jamais oublier ...

Vous vous dites tiens je ne connais pas cet auteur, ça tombe bien les blogueurs servent plus ou moins de paratonnerre, alors je vous l'assure si vous aimez les livres sur la guerre foncez !!!
L'auteur a un talent de conteur et ça me donne terriblement envie de faire du bruit, pas besoin de traduction je crois que vous avez compris que j'ai énormément aimé.

Ravie de découvrir Stanislas Petrosky et par la même occasion la nouvelle série (39-45) de L'atelier Mosésu, je vais commander les autres, obligé !!


ça se passe ici pour le commander !!! (cliquez)















Né en 1975 sur les bords du lac Sevan, en Arménie. Stanislas Petrosky quitte son pays à l'âge de dix-septans pour rejoindre la France. Il glissera dans une délinquance de plus en plus dure et connaîtra de nombreux démêlés avec la justice.
C'est lors de ses séjours à l'abri du soleil qu'il se découvrira une passion pour l'écriture, sombre de préférence, en commençant par les nouvelles. Ravensbrück mon amour est son premier roman. 

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